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Meurtre d'Adrienne McColl: la défense remet en doute les méthodes des policiers
Le Journal de Montréal
CALGARY | L’avocat d’un Québécois accusé de meurtre en Alberta a remis en doute la rigueur des méthodes de travail d’agents de la Gendarmerie royale du Canada et de la police de Gatineau.
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« Avez-vous mesuré M. [Stéphane] Parent ou seulement fait une estimation de sa taille ? Avez-vous eu une formation quelconque sur le mesurage de personnes ? » a demandé hier Me Gavin Wolch, au policier Dave Beaudoin, qui témoignait virtuellement au palais de justice de Calgary, en Alberta.
C’est ce membre de la police de Gatineau, en Outaouais, qui a procédé à l’arrestation et au bertillonnage de l’accusé de 53 ans, en février 2018.
En jargon policier, le bertillonnage signifie prendre les empreintes digitales et la photo du suspect pour en faire une fiche signalétique, a tenté d’expliquer le policier au jury, par l’entremise d’une traduction difficile et souvent inexacte.
Or, il semble que la taille de Stéphane Parent, accusé d’avoir tué sa copine Adrienne McColl, le soir de la Saint-Valentin en 2002, soit devenue un enjeu important hier, au septième jour de son procès pour meurtre non prémédité.