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LIV Golf: ruée vers l’argent saoudien
Le Journal de Montréal
BEDMINSTER, New Jersey | Des tonnes de fric. Voilà ce qui ébranle l’univers du golf professionnel à l’échelle internationale depuis le printemps. Et quand ce fric provient d’une source quasi inépuisable et aussi controversée que le Fonds public d’investissement d’Arabie saoudite (PIF), les enjeux dépassent les limites du sport. Plongeon dans le monde parallèle de la nouvelle ligue LIV Golf.
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Des ententes de 200 M$ à Phil Mickelson, 150 M$ à Dustin Johnson, 125 M$ à Bryson DeChambeau, 100 M$ à Brooks Koepka. Avec les coffres remplis et les poches pleines, rien n’arrête les dirigeants de la ligue lancée en juin dernier et pilotée par Greg Norman, lesquels veulent appâter les grandes têtes d’affiche, dont plusieurs sont sur le déclin.
LIV Golf occupe les discussions depuis des mois, divise les acteurs et lave l’écosystème du sport en disant avoir mis sur pied une nouvelle façon de présenter le golf.
Le Journal s’est donc rendu sur le site du troisième tournoi au calendrier de la saison inaugurale de LIV cette semaine, dans la campagne cossue du New Jersey à Bedminster, pour observer et connaître la bête menaçante.
« Take the money »
Le tournoi de trois jours est disputé sur le parcours de l’ex-président américain Donald Trump. Le 45e chef d’État est d’ailleurs bien présent sur la propriété. C’est lui qui a récemment incité les golfeurs professionnels à sauter sur l’argent offert par la nouvelle organisation dans une déclaration controversée : « Take the money. »