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Cinq grands échecs de l'industrie automobile moderne
Le Journal de Montréal
Certains constructeurs automobiles ont tenté de convaincre les clients avec de nouveaux produits et de nouvelles technologies qui se sont avérés de véritables échecs.
Ainsi, bien que l’industrie n’en ait actuellement que pour les VUS ou pour les véhicules électriques, force est de constater que l’on s’est parfois joyeusement trompé. En voici quelques exemples.
Chevrolet Volt
On débute cette analyse par l’échec de la Chevrolet Volt. Pour les Québécois, elle était une merveille, jumelant un moteur à essence à une technologie électrique. Toutefois, elle n’a pas su convaincre nos voisins du Sud. Par exemple, la meilleure année de commercialisation de la Volt du côté des États-Unis fut 2016, alors que l’on écoulait à peine 24 739 unités (contre 227 881 Malibu à la même période). Entre 2012 et 2018, Chevrolet a vendu en moyenne 20 500 Volt sur une base annuelle aux États-Unis, tandis que le Québec à lui seul achetait toujours entre 10 et 15% de ce volume.
Bien que la Volt ait aussi été vendue en Europe sous le nom d’Opel Ampera et que sa technologie semblait convaincante, elle constitue pour GM un échec commercial. Trop peu d’Américains s’y sont intéressés, entre autres parce qu’il s’agissait d’une voiture compacte.
Fiat
Chez Stellantis, impossible de passer sous silence cette catastrophe financière qu’est celle de Fiat. Une division réintroduite sur le marché nord-américain en 2010, et qui devait dynamiser l’image d’un constructeur tout en maximisant l’offre de plus petits véhicules. Or, la fiabilité inégale, les prix élevés et le rapide désintérêt des concessionnaires à vendre ces produits ont eu pour effet une lente agonie de cette division qui, en Amérique du Nord, demeure toujours sur le respirateur artificiel. À preuve, pour l’année modèle 2021, la gamme ne comportait techniquement qu’une seule voiture, la 500X, qui n’aura trouvé preneur qu’à hauteur de deux unités dans la Belle Province.