Valérie Plante rend publique sa déclaration d’impôts
Le Journal de Montréal
Valérie Plante a dévoilé dimanche, par souci de transparence, sa déclaration d’impôts de 2020, ce que n'a pas fait Denis Coderre, qui a refusé de présenter ses revenus du secteur privé de la dernière année.
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La mairesse sortante a déclaré des revenus totalisant 184 300$, dont 181 100$ en revenus d’emploi. Elle a également inscrit 28 740$ de revenus bruts tirés de la location d’un immeuble.
«Projet Montréal a toujours fait preuve d’une transparence et d’une éthique irréprochables. La diffusion de mes rapports d’impôts, comme nous le faisons à chaque élection, reflète l’intégrité et l’absence de conflit d’intérêts de notre équipe, et j’invite les autres chefs à faire de même», a déclaré Valérie Plante par voie de communiqué.
Le parti municipal, depuis 2009, a toujours dévoilé les déclarations d’impôts du chef en poste, alors que des standards d’éthique et de transparence ont été établis par l’ancien juge John Gomery.
En 2018, moins de cinq mois après son départ de l’Hôtel de Ville, Denis Coderre a rejoint Stingray à titre de conseiller spécial en matière de stratégie commerciale et de développement international. Le fondateur de cette firme, Eric Boyko, fait partie d’un groupe de gens d’affaires qui travaillent pour faire revenir une équipe de baseball professionnel à Montréal.
«Ensemble Montréal doit répondre aux questions légitimes de la population et des médias sur les liens d’affaires de Denis Coderre au cours des quatre dernières années, qui ont un grand impact sur les projets qui sollicitent des fonds publics, tels que la formule E ou un futur stade de baseball. L’époque de l’opacité à Montréal est révolue et la question de l’urne, c’est aussi une question d’éthique et de confiance», a souligné Robert Beaudry, candidat au poste de conseiller de ville dans le district de Saint-Jacques.
Alors qu’il manque encore 16 000 travailleurs sur le plancher dans nos magasins et que cela pèse lourd sur les épaules de 47% des employés, selon un nouveau sondage de Léger obtenu par Le Journal, les détaillants craignent le pire si on vient les priver en plus de leurs travailleurs étrangers temporaires (TET).
Le port de Montréal enclenche son premier jour de lock-out lundi dans le conflit de travail qui oppose l’Association des employeurs maritimes (AEM) et le Syndicat des débardeurs du port de Montréal. Un arrêt de travail qui aura des conséquences économiques «immédiates» et majeures si le conflit se prolonge.