Véhicules électriques: Tesla licencie 39 personnes au Québec
Le Journal de Montréal
Plus de 39 travailleurs de Tesla ont été remerciés, à la mi-avril, aux magasins et salles d'exposition de Saint-Bruno-de-Montarville et de Montréal, a confirmé au Journal le ministère de l’Emploi, mardi.
«Le licenciement collectif a pris effet le 16 avril 2024», a indiqué Jonathan Gaudreault, porte-parole du ministère québécois de l’Emploi, qui a reçu un avis de licenciement de la multinationale à cet effet.
Les licenciements ont eu lieu aux magasins et salles d'exposition du boulevard des Promenades, à Saint-Bruno, ainsi qu'au Montréal-Ferrier et au Montréal-Mobile-Service, selon le ministère.
On apprenait mardi que le Elon Musk avait remercié deux hauts responsables et leurs employés, c’est-à-dire quelque 500 personnes, selon The Information.
Il s’agirait de Rebecca Tinucci, directrice du groupe Supercharger et de Daniel Ho, responsable des nouveaux produits, toujours d’après ce média.
Il y a deux semaines, Tesla avait fait part de son intention de mettre à pied 10% de ses employés pour éviter «les doublons».
L’été dernier, Le Journal rapportait que l’entreprise du milliardaire Elon Musk embauchait des gens à 65$ l’heure pour conduire une luxueuse Tesla.
«Nous recherchons une personne très motivée pour accélérer nos tests au niveau du véhicule pour toutes les fonctionnalités actuelles et futures du pilote automatique sur la voie de la conduite entièrement autonome», pouvait-on lire.
-D'autres détails suivront.
Alors qu’il manque encore 16 000 travailleurs sur le plancher dans nos magasins et que cela pèse lourd sur les épaules de 47% des employés, selon un nouveau sondage de Léger obtenu par Le Journal, les détaillants craignent le pire si on vient les priver en plus de leurs travailleurs étrangers temporaires (TET).
Le port de Montréal enclenche son premier jour de lock-out lundi dans le conflit de travail qui oppose l’Association des employeurs maritimes (AEM) et le Syndicat des débardeurs du port de Montréal. Un arrêt de travail qui aura des conséquences économiques «immédiates» et majeures si le conflit se prolonge.