Une mystérieuse population d’ours bruns vit dans une forêt de l’ouest du Québec
Le Journal de Montréal
Une intrigante population d’ours de couleur brune nommés «ours cannelle» qui a subi une mutation génétique très rare vit dans une forêt située entre les Laurentides et l’Outaouais.
«Nous ne savons pas précisément combien ils sont mais la population se porte bien et aucune menace sérieuse ne plane actuellement sur sa survie», mentionne la biologiste Liane Nowell, directrice de la forêt Kenauk, une aire protégée de 260 km2 située au nord de Montebello.
Elle donne comme exemple les activités de chasse et de trappe, interdites sur le territoire protégé alors qu’elles sont permises aux alentours. Mais la forêt Kenauk ne permet pas non plus d’activités minières, ni même de développement de villégiature.
Il s’agit en réalité d’ours noirs portant une mutation génétique qui colore leur fourrure du même brun que l’épice. La fourrure n’est pas toujours uniformément «cannelle»; certains individus n’ont que le dos et les pattes de cette couleur, le reste étant noir.
«L’ours cannelle est extrêmement rare au Québec mais on pourrait en retrouver dans n’importe quelle région», mentionne la biologiste Hélène Jolicoeur, qui a échantillonné des centaines d’ours noirs dans le cadre de recherches qu’elle a menées dans les années 2000 pour le compte du Service de la faune (intégré depuis au ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs).
Sur les centaines d’ours qu’elle a étudiés, pas plus de trois ou quatre étaient des ours cannelle. Mais elle confirme que tous les cas connus, rapportés par des chasseurs ou des photographes amateurs, provenaient de l’ouest du Québec, entre l’Outaouais et les Laurentides.
La présidente du Conseil du trésor, Sonia Lebel, a assuré, mardi en fin d’après-midi, que les deux parties allaient s’asseoir à la table de négociation «dans les prochains jours» avec pour objectif de délier l’impasse entre la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ) et le gouvernement caquiste.
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