Le temps des pommes est (déjà) commencé et les pomiculteurs sont de bonne humeur
Le Journal de Montréal
À Montréal, le journaliste Louis-Philippe Messier se déplace surtout à la course, son bureau dans son sac à dos, à l’affût de sujets et de gens fascinants. Il parle à tout le monde et s’intéresse à tous les milieux dans cette chronique urbaine.
Le temps des pommes est commencé: un verger biologique de Rougemont reçoit les cueilleurs depuis presque deux semaines parce que ses arbres regorgeaient de fruits plus tôt que d’habitude.
L’été pluvieux n’a pas été catastrophique pour tout le monde.
Des pomiculteurs ont le sourire aux lèvres en cette fin d'août.
La Fédération des producteurs de pommes du Québec parle même d’une «récolte historique, la plus abondante des 15 dernières années».
«La saison n’a pas été trop chaude, et elle a été généreuse en pluie et en ensoleillement, ce qui fait le bonheur de nos pommiers!» se réjouit Jean-François Lussier, le propriétaire du Verger Trois Pommes.
«Nos Sunrise, nos Paulared, nos Ginger Gold et nos Lobo étaient mûres pour la cueillette, alors on a ouvert le verger dès le 23 août», raconte le pomiculteur de 44 ans.
«Pendant la fête du Travail, ça ne dérougissait pas!»
«Aussitôt que le temps se rafraîchit, les gens pensent pommes!»
Un narcotrafiquant montréalais que la police soupçonne d’être un intermédiaire de haut niveau des cartels mexicains a été froidement abattu jeudi dans un centre d’entraînement du Mexique.
Pour se réchauffer, les sans-abris sont de plus en plus nombreux à se réfugier dans des commerces de restauration rapide près des stations de métro de Montréal. Des altercations quotidiennes créent un climat d’insécurité, ont révélé des employés et des clients à 24 heures.