Ottawa n’interviendra pas dans le conflit d’Air Canada
Le Journal de Montréal
Justin Trudeau n’a pas l’intention de céder aux demandes du milieu des affaires qui réclame une intervention du fédéral dans le conflit de travail qui oppose Air Canada à ses pilotes.
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«On ne veut pas vivre dans un monde où les employeurs ou les syndicats peuvent se dire “Oh, on va attendre que le gouvernement règle les choses”. Ça ne marche pas comme ça», a déclaré le premier ministre canadien lors d’un point de presse tenu vendredi.
Cette réaction de M. Trudeau est accueillie favorablement par le syndicat qui représente les pilotes de la compagnie aérienne.
S’il souhaite décrocher une entente négociée avec l’employeur, le syndicat maintient la grève pour la semaine prochaine. Ce débrayage s’étirerait sur deux semaines et ses impacts sur l’économie canadienne sont estimés à 1,4 milliard de dollars.
«Au niveau du gouvernement, une intervention serait à ce point-ci quelque chose d’absolument épouvantable pour les droits et libertés des travailleurs», a plaidé Hugo Desrochers, le président de l’organisation syndicale.
Les points de la rémunération, des pensions et les conditions de travail sont au cœur des revendications des syndiqués.
«On a un rattrapage immense à faire. Nos collègues américains ont pu aller chercher des augmentations substantielles, et aujourd’hui, un pilote d’Air Canada peut gagner jusqu’à [la] moitié moins qu’un pilote américain», a déploré M. Desrochers.
La présidente du Conseil du trésor, Sonia Lebel, a assuré, mardi en fin d’après-midi, que les deux parties allaient s’asseoir à la table de négociation «dans les prochains jours» avec pour objectif de délier l’impasse entre la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ) et le gouvernement caquiste.
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