Transtaïga, à la rencontre du grand nord québécois
Le Journal de Montréal
Voilà un projet qui séduira autant les voyageurs, les amoureux de nordicité du Québec que les aventuriers. Transtaïga, à la fois concert et documentaire théâtralisé, se veut une proposition riche et singulière relatant une expédition en vélo et en canot réalisée depuis Montréal jusqu’à la berge de Kuujjuak, ce chef-lieu du Nunavik.
J’ai assisté à la première de ce projet inspiré de l’expédition en vélo et en canot effectué en 31 jours en 2018 par Samuel Lalande-Markon et son partenaire David Désilets. Alexis Déziel y incarne brillamment sur scène le protagoniste, Samuel, tandis que ce dernier assure la narration tout en se faisant témoin de l’évolution de sa quête.
Impossible de ne pas en ressortir enchanté ! Les arts y côtoient un territoire fascinant et servent en quelque sorte à l’apprivoiser, de même qu’à – à l’instar de toute grande aventure – aller à la rencontre avec l’autre et avec soi. Inutile d’être follement féru de moulinage ou de savoir manier la pagaie pour se sentir happé par ce docu-concert et se laisser porter par l’aventure. Malgré l’évidente teneur plus qu’audacieuse de l’expédition et ses inhérentes conditions difficiles, Transtaïga donne envie d’embrasser ces 2600 kilomètres de défis et d’explorer le territoire grandiose d’Eeyou Istchee Baie-James où se trouve la route éponyme au projet. On s’esclaffe et se passionne devant les anecdotes et péripéties, s’émerveille des beautés des forêts et des rivières, s’émeut face aux défis et s’interroge à la suite des réflexions suscitées.
On apprend aussi énormément sur ce territoire méconnu qu’est la taïga, couvrant pourtant la moitié de notre province. « Le spectacle va chercher l’essence de cette expédition » explique Samuel Lalande-Markon qui vient récemment de réaliser une autre expédition, cette fois à saveur hivernale, en traversant intégralement le Québec du sud au nord, à vélo et en ski.
Un univers poétique
Passionnant est ce voyage aussi porté par des extraits de grands poètes québécois et des images magnifiques habilement soutenues par la musique, en majorité baroque, par les musiciens des Boréades, présents sur scène. Mais tel que le précise l’aventurier, « la musique est une voix narrative propre à elle-même », elle permet de créer en quelque sorte cet univers poétique « qui se veut une rencontre du territoire et de l’altérité en soi ».
« Il y a une certaine profondeur, mais je crois que tout le monde peut accéder aux grandes œuvres », estime celui qui est aussi musicien professionnel. De fait, la musique (Bach, Rameau, Marin Marais) se mêle si bien à l’œuvre que celui qui veut seulement entendre parler de l’aventure y trouvera son compte tout autant que le mélomane fini. « Elle devient un moteur là où les mots cessent » et permet ainsi d’aller au-delà, de poursuivre autrement le voyage, de se l’approprier, d’embrasser la grandiosité de l’univers nordique du Québec qui nous est présenté et de le rêver.
À la suite du narrateur et de son alter ego, on voyage ainsi à la rencontre de la taïga et de ses épinettes noires, se laissant porter par le tumulte des rivières, allant un peu plus au bout de nous-mêmes pour tendre davantage vers soi. Comme le rappelle l’auteur, qui estime que tout est à proximité et qu’on peut vivre beaucoup de choses à partir de chez soi, « on habite chez les ours et les épinettes noires ». Au retour, cela permet de poser un regard neuf sur ce qui nous entoure « d’apprécier autrement sa ville, se réapproprier son identité de Montréalais, voir le Saint-Laurent autrement et s’émerveiller de sa beauté ».
Le concert documentaire puise sa narration dans La quête du retour de Samuel Lalande-Markon, aux éditions Les heures bleues. Une autre passionnante manière de vivre par procuration cette expédition en se laissant porter par la plume fine et acérée de l’aventurier. Un journal de bord où l’aventure s’écrit autant par le biais d’un récit bien ancré qu’à travers des réflexions intimistes et l’exploration tangible autant que poétique du territoire.
Jaguar dévoilait il y a quelques jours un trio d’images de sa future berline sport, lourdement camouflée. Une voiture 100% électrique, que nous mettons actuellement à l’essai et qui sera commercialisée vers la fin de 2026, constituant dès lors la seule voiture de la marque. Il faut savoir que d’ici là, Jaguar abandonnera tous les modèles actuellement commercialisés, ne conservant pour 2026 que le F-PACE, lequel sera lui aussi mûr pour la retraite après ce dernier millésime.
En lisant l’autobiographie posthume de Lisa Marie Presley, on peut affirmer sans problème que sa vie a été tout sauf banale. À la manière d’un journal intime, la fille unique et l’héritière du «King» du Rock & Roll raconte tout depuis son enfance à Graceland, sa dépendance à la drogue en passant par sa carrière, ses amours, le suicide de son fils et ses multiples extravagances.
Le VUS le plus vendu au pays, comme on l’a déjà écrit, fera patienter les consommateurs qui attendent sa nouvelle génération jusqu’à l’année modèle 2026. Le Toyota RAV4 2025 est maintenant en vente chez les concessionnaires, sans changements mais avec une légère hausse de prix pour les 16 versions qui composent toujours la gamme.