Rattrapés par l'inflation, plus de la moitié des jeunes vivent d'une paie à l'autre
Le Journal de Montréal
C’est au tour des jeunes d’être rattrapés par l’inflation et la hausse des taux d’intérêt. Ils sont maintenant plus de la moitié à vivre d'une paie à l'autre, selon l’étude jeunesse de la firme Léger.
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« L’impact du contexte économique se fait sentir à tous les niveaux pour la génération Z et les milléniaux », observent Gabrielle Blais et Charlotte Fortin, directrices de recherche chez Léger.
Ceux qui disent vivre d'une paie à l'autre comptent maintenant pour 51 % du lot, contre 47 % l’an passé, par exemple.
Le nombre de travailleurs vivant d’un chèque de paie à l’autre a d’ailleurs augmenté de 26 % en 2022, selon les conclusions de l’enquête annuelle de l’Institut national de la paie et de l’analyse du Laboratoire canadien sur le bien-être financier.
Pour son étude jeunesse, la firme Léger a sondé plus de 3000 membres de la génération Z – nés après 1995 – et de celle des milléniaux – nés après 1984.
Alors qu’il manque encore 16 000 travailleurs sur le plancher dans nos magasins et que cela pèse lourd sur les épaules de 47% des employés, selon un nouveau sondage de Léger obtenu par Le Journal, les détaillants craignent le pire si on vient les priver en plus de leurs travailleurs étrangers temporaires (TET).
Le port de Montréal enclenche son premier jour de lock-out lundi dans le conflit de travail qui oppose l’Association des employeurs maritimes (AEM) et le Syndicat des débardeurs du port de Montréal. Un arrêt de travail qui aura des conséquences économiques «immédiates» et majeures si le conflit se prolonge.