
Réseau de la santé: fin du recours aux agences privées dès lundi dans cinq régions
Le Journal de Montréal
C’est lundi que se terminera le recours aux agences privées dans les établissements de soin de cinq régions de la province.
«Il y aura des impacts», indique néanmoins la présidente de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ), Julie Bouchard.
«On le sait que ce soit au niveau de la surcharge de travail, du temps supplémentaire obligatoire, mais en même temps, ces impacts-là sont déjà omniprésents, enchaîne-t-elle en entrevue à TVA Nouvelles. C’est ça qui est difficile un petit peu à comprendre au niveau de la cohésion justement parce qu’on le sait, il y a des gels d’embauche, il n’y a pas nécessairement de plan de travail pour pouvoir faire une insertion correctement et mettre des mesures importantes pour aller recruter ce personnel-là.»
Cette mesure du gouvernement caquiste devait initialement être implantée en octobre dernier, mais elle avait été repoussée.
Désormais, les établissements en soin de Montréal, de Laval, de la Montérégie, de la Capitale-Nationale et de Chaudière-Appalaches ne pourront plus faire appel à du personnel d’agences privées.
Selon les données de Santé Québec, 212 ressources étaient toujours utilisées par les hôpitaux des cinq régions concernées.
On précise toutefois que dans certains cas, ce ne sont que des remplacements pour une seule journée par semaine.
Les quarts de travail qui pourraient cependant poser des problèmes sont ceux des infirmières et des inhalothérapeutes.
Cette mesure imposera des défis de taille au CIUSSS de la Montérégie-Ouest, où il faudra une réorganisation pour s’assurer que les quarts de travail en soirée et durant la nuit soient comblés.