Ode aux bistros français!
Le Journal de Montréal
Je suis le premier à aimer sortir de ma zone de confort avec d’audacieuses (mais maîtrisées) créations de restaurants hip du moment. Toutefois, apportez-moi un tout aussi maîtrisé poireaux vinaigrette, des escargots baignant dans un beurre persillé dont le plaisir est décuplé lorsque vient le temps de nettoyer la cavité du ramequin avec un morceau de pain, un onglet à la cuisson médium saignante dévoilant une belle caramélisation, débordé par des frites croustillantes et une mayonnaise maison, un boudin noir laissant derrière lui ses effluves d’épices, une sole meunière couverte d’un beurre noisette à la couleur bien ambrée... Et pour terminer, un riz au lait, un millefeuille ou une profiterole qui nous charme par son contraste chaud-froid... Et je serai aux anges.
Voici quelques adresses où succomber à ces classiques français.
Bouillon Albert
À ma connaissance, le nouveau restaurant du Groupe Grinder (Grinder, Makro, Boucherie Grinder) est le tout premier concept de «bouillon français» à Montréal. Né dans les années 1800 à Paris, le concept de bouillon était d’offrir des repas qualitatifs à prix très abordables, misant sur des produits humbles, additionnés à la simplicité des techniques. Le Bouillon Albert ira donc dans ce sens: entrées à moins de 15$ (poireaux vinaigrette, escargots persillés, salade niçoise, tartare de bœuf), plats à moins de 30$ (sole meunière, ravioles du Dauphiné au comté, boudin noir, onglet-frites), ainsi que des desserts aussi sous la barre des 10$ où le millefeuille, le riz au lait et les profiteroles sont à l’honneur. Le développement des recettes, leur exécution et la constance ont été remis entre les mains des chefs d’expérience S’Arto Chartier-Otis, Jérémie Marcille et Fernando Lopez Jiménez. On s’y voit pour un bouillon arrosé d’un quart de litre à 15$?
bouillonalbert.ca
4177, rue Saint-Denis, Montréal
La Grand Caravan n’est plus que l’ombre d’elle-même depuis son passage de Dodge à Chrysler. Beaucoup plus dispendieuse et maintenant limitée à une seule version (SXT), ses ventes ont grandement souffert. Or, après une année 2023 difficile, la voici en hausse de 85% après les neuf premiers mois de 2024.
Comme plusieurs autres constructeurs automobiles japonais, Honda accuse un sérieux retard face à l’électrification de son parc automobile. Et pas seulement en Amérique du Nord, puisque les modèles 100% électriques se font même très rares à l’échelle mondiale. Par exemple, le Japon a récemment abandonné la Honda-e (sympathique petite voiture) et ne propose aujourd’hui que le e.Ny1 (base de HR-V) et le N-VANe, dans le créneau des kei cars. Un véhicule urbain qui, sur le plan technologique, n’a rien de révolutionnaire.
Une disette de 31 ans sans championnat, sept exclusions en 10 saisons. Il y a bien longtemps que le Canadien n’a pas été surnommé les «Glorieux» ou la «Sainte-Flanelle». Afin que l’équipe retrouve ses lettres de noblesse, l’auteur du livre Le CH et son peuple propose que ses vedettes s’expriment en français.