Le lendemain du Super Bowl est déclaré férié chez Firebarns
Le Journal de Montréal
Alors que tous les employeurs jouent du coude pour recruter des talents, Firebarns pousse l’audace un peu plus loin pour faire plaisir à ses salariés en déclarant le lendemain du Super Bowl comme étant «une journée fériée».
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Le 14 février, le fabricant québécois de sauces offrira un congé payé à ses quelque 20 travailleurs à Lévis. Et, foi de la direction, cet avantage visant à récompenser les troupes reviendra maintenant chaque année.
Les cofondateurs de Firebarns, Frank Ménard et Pierre-Olivier Drouin, mijotaient ce projet depuis un bon moment en prévision de la grand-messe du football, qui sera présentée à Los Angeles dimanche. Ils préparent leur production pour cet événement depuis déjà plusieurs semaines.
Les Rams de Los Angeles croiseront le fer contre Joe Burrow et sa bande, les Bengals de Cincinnati. Les attentes sont aussi élevées pour le spectacle de la demie avec Dr. Dre, Snoop Dogg, Eminem, Kendrick Lamar et Mary J. Blige.
Stimuler l’appartenance
«C’est certain qu’on “tripe” sur le football. En plus, cette journée-là, c’est tellement un rayonnement pour nos produits, nos sauces piquantes et BBQ», indique M. Ménard, heureux que le congé du lendemain tombe le jour de la Saint-Valentin. «Les gars n’auront pas d’excuse!», dit-il, avec humour.
Alors qu’il manque encore 16 000 travailleurs sur le plancher dans nos magasins et que cela pèse lourd sur les épaules de 47% des employés, selon un nouveau sondage de Léger obtenu par Le Journal, les détaillants craignent le pire si on vient les priver en plus de leurs travailleurs étrangers temporaires (TET).
Le port de Montréal enclenche son premier jour de lock-out lundi dans le conflit de travail qui oppose l’Association des employeurs maritimes (AEM) et le Syndicat des débardeurs du port de Montréal. Un arrêt de travail qui aura des conséquences économiques «immédiates» et majeures si le conflit se prolonge.