Jeff Petry: un bonheur retrouvé
Le Journal de Montréal
MONTRÉAL | Il y a le Canadien qui renait, mais il y a aussi Jeff Petry qui redevient tranquillement le Jeff Petry qu’on connait. Malheureux de son sort, mais aussi très critique du système de jeu de Dominique Ducharme, l’Américain de 34 ans a retrouvé son sourire.
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Ce changement de cap avec Petry coïncide avec l’arrivée de Martin St-Louis derrière le banc de l’équipe. Au cœur des rumeurs depuis plusieurs semaines, le numéro 26 ans pourrait maintenant reconsidérer ses plans.
À quelques heures du départ de l’équipe pour Winnipeg pour un long voyage de quatre rencontres dans l’Ouest canadien, Petry a décrit St-Louis comme un entraîneur avec qui il peut imaginer une relation à long terme.
« Oui, j’aimerais ça (jouer pour lui longtemps), a répliqué Petry. Il a ramené le plaisir à l’intérieur du vestiaire. Quand tu arrives à l’aréna, tu sais que tu travailleras fort, mais c’est agréable en même temps. Avec lui, tu as hâte de venir à l’aréna tous les jours. C’est rafraichissant. C’est un bon changement pour moi, mais pour l’équipe également. »
Un bon rythme
GAINESVILLE | C’est un mardi, en milieu de journée, au stade de basketball des Gators sur le superbe campus de l’Université de la Floride. Je suis installé aux abords du court, l’esprit plongé dans mon ordinateur portable. La voix grave typique d’un géant me fait sursauter. «Salut, c’est Olivier Rioux!» Bien assis, mon regard se tourne vers le haut, encore vers le haut, toujours vers le haut. Voilà qui promet pour ma rencontre avec celui qui a été reconnu il y a trois ans par le livre Guinness des records comme le plus grand adolescent au monde.