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Homme mort à Saint-Lambert: le suspect libéré sans accusation
Le Journal de Montréal
L’individu de 24 ans appréhendé mercredi à Saint-Lambert, sur la Rive-Sud de Montréal, relativement au décès d’un homme de 47 ans battu à mort en pleine rue, a été libéré sans accusation jeudi.
Les enquêteurs doivent valider plusieurs éléments, mais la thèse de la légitime défense n’est pas écartée.
Vers 14h40 mercredi, les services d’urgence ont été appelés à se rendre à l’intersection des rues Saint-Georges et Upper Edison, où se trouvait un homme gravement blessé qui peinait à demeurer conscient.
Intoxiqué, le quadragénaire aurait eu une prise de bec avec un automobiliste et une tierce partie s’en serait mêlée, s’en prenant physiquement à la victime. Gravement blessé, l’homme a été transporté à l’hôpital dans un état critique. Il a toutefois succombé à ses blessures peu de temps après.
Une vidéo obtenue par TVA Nouvelles montre les services d’urgence qui tentent de réanimer l’homme de 47 ans qui était en arrêt cardiorespiratoire au milieu de la rue.
Selon les informations de l’Agence QMI, la victime, qui était à pied, aurait voulu entrer dans le véhicule d’un conducteur et c’est là que le jeune homme de 24 ans qui se trouvait dans le secteur se serait interposé en frappant la victime.
Une autopsie sera pratiquée sur la victime afin de comprendre la nature des lésions qui ont causé la mort et pour détecter la présence de drogues, d’alcool ou d’autres substances.
On ignore pour l’instant si des accusations d’homicide involontaire seront déposées dans ce dossier.
Le DPCP a indiqué par courriel que l’enquête suivait son cours.
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Pour des centaines d’habitants et de commerçants du quartier Hochelaga-Maisonneuve, se retrouver dans le noir une à deux fois par mois est devenu une habitude. Depuis plus de 10 ans, de courtes pannes d’électricité récurrentes plombent leur quotidien tandis qu’Hydro-Québec se fait avare d’explications.«Depuis quelques années, entre voisins, on a pris l’habitude de nommer notre coin de quartier “le triangle d’Hydro” parce que quand on regarde la carte des pannes sur leur site, ça en a parfois la forme. C’est comme si on était dans le triangle des Bermudes pour Hydro en tout cas», explique Pascal Proulx, qui réside sur la rue Joliette depuis 11 ans.