Hausse du prix des aliments: la course aux aubaines gagne des adeptes
Le Journal de Montréal
L’inflation atteint encore une fois de nouveaux sommets et la course aux aubaines de nombreux Québécois s’intensifie. Certains arrivent tout de même à payer deux fois moins cher pour leur nourriture en évitant les chaînes de supermarchés.
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La hausse des prix en février s’est établie à 5,4 % au Québec. Dans l’ensemble du Canada, la hausse est de 5,7 %, indiquait Statistique Canada hier. C’est la plus forte augmentation depuis août 1991.
C’est le 11e mois de suite que l’inflation dépasse la cible de 3 % fixée par la Banque du Canada. C’est aussi le deuxième mois d’affilée où la barre des 5 % d’inflation est franchie.
Tout est plus cher
« Ce n’est pas juste une impression, tout devient vraiment plus cher », disait hier le directeur général et chef de la stratégie macroéconomique pour Desjardins, Royce Mendes.
D’ailleurs, si on enlève l’essence, l’indice des prix à la consommation (IPC) a tout de même augmenté de 4,7 % d’une année à l’autre en février, dépassant la hausse enregistrée en janvier 2022 (+ 4,3 %).
Alors qu’il manque encore 16 000 travailleurs sur le plancher dans nos magasins et que cela pèse lourd sur les épaules de 47% des employés, selon un nouveau sondage de Léger obtenu par Le Journal, les détaillants craignent le pire si on vient les priver en plus de leurs travailleurs étrangers temporaires (TET).
Le port de Montréal enclenche son premier jour de lock-out lundi dans le conflit de travail qui oppose l’Association des employeurs maritimes (AEM) et le Syndicat des débardeurs du port de Montréal. Un arrêt de travail qui aura des conséquences économiques «immédiates» et majeures si le conflit se prolonge.