[EN IMAGES] Un couple de bernaches entrave la circulation au palais de justice de Laval
Le Journal de Montréal
Un couple de bernaches a choisi un bien drôle d’endroit pour établir son nid, il y a quelques jours, en s’installant aux abords du palais de justice de Laval, ce qui crée son lot de confusions auprès des employés, avocats, intervenants, policiers, accusés et victimes qui doivent y circuler au quotidien.
«On ne peut rien faire. Tout le monde se relance la balle», a lancé en riant un constable à notre représentant, tout en regardant le couple de bernaches à l’extérieur.
Depuis le début de la semaine, tous ceux qui ont affaire au palais de justice de Laval sont sur le qui-vive, à leur arrivée devant les grandes portes vitrées de l’entrée principale.
En effet, la direction de l’établissement est présentement aux prises avec une bernache mâle qui fait les cent pas devant la bâtisse, afin de protéger une femelle qui s’est installée à proximité pour couver ses deux œufs, dans une jardinière en béton.
Sur place, Le Journal a même été témoin de situations cocasses, dont celle d’une avocate qui a sursauté en voyant le mâle s’avancer vers elle en criant et en battant des ailes, en guise d’avertissement.
Bien qu’impressionnante, cette espèce ne serait pas dangereuse et n’attaquerait pas les humains, rassure Eric Dussault, directeur général de Sauvetage animal.
De plus, il est interdit par la Loi de 1994 sur la convention concernant les oiseaux migrateurs d’intervenir pour les faire bouger de l’endroit où elles se sont posées pour pondre.
«Personne ne peut déplacer un nid ou des œufs, sous aucune considération, à moins que ce soit autorisé par un agent de la faune fédérale, explique M. Dussault. Il n’y a pas de bonne façon de les déplacer. La femelle abandonnerait ses œufs.»
«Ce serait automatiquement la mort des petits oisillons, poursuit-il. C’est bien délicat. En attendant l’éclosion des œufs, il n’y a rien à faire.»