C’était un 12 juillet au Festival d’été de Québec: quand Arcade Fire demandait pardon
TVA Nouvelles
En 2010, le groupe Arcade Fire faisait le tour de la planète, il était à quelques mois de remporter le prestigieux Grammy de l’album de l’année, mais, sacrilège, il n’avait jamais donné de concert à Québec, pourtant située à 250 kilomètres de ses quartiers généraux montréalais.
Win Butler, Régine Chassagne et toute la bande ont corrigé le tir d’admirable façon, le 12 juillet, sur les plaines d’Abraham, en offrant ce que nous avions qualifié de «grand spectacle de rock», à quelques semaines de la sortie de leur album ultrarécompensé, The Suburbs.
Il y avait de l’électricité dans l’air et un grand intérêt des médias d’ici et même d’ailleurs. Des journalistes du magazine Rolling Stone et du New York Times avaient suivi Arcade Fire jusqu’à Québec.
On tend à l’oublier depuis que des allégations d’inconduite sexuelle, portées contre Win Butler en 2022, ont fait perdre du lustre au groupe, mais Arcade Fire, c’était la grosse affaire.
D’où l’acte de contrition de Win Butler, très tôt dans le concert. «C’est notre premier spectacle ici. S’il vous plaît, pardonnez-nous.»
La première moitié de la soirée a été consacrée aux pièces de The Suburbs, que personne n’avait évidemment encore entendues.
Le niveau d’intensité a cependant grimpé de deux crans quand les neuf fringants musiciens se sont attaqués à ce que les albums Funeral et Neon Bible avaient de meilleur.
Avec le rappel en vue, Arcade Fire a notamment joué Tunnels, Power Out et Rebellion (Lies), plongeant les Plaines dans une sorte d’extase indie-rock. Au retour de la courte pause, la formation haïtienne RAM s’est jointe à la fête pour chanter Haiti avec Régine, avant que tout le monde se quitte au son de la fédératrice Wake Up.
Vincent-Guillaume Otis parvient à nous faire rapidement oublier Patrick Bissonnette de District 31. Non pas que l’on peut (ou que l’on veut) le chasser de notre mémoire, mais dans Les Armes, la nouvelle série qui ramène le comédien au petit écran après deux ans d’absence, il plonge dans un tout autre univers, celui des forces armées.
Rose-Aimée Automne T. Morin a testé le shibari, l’art japonais d’attacher des gens, différents scénarios de réalité virtuelle pour faciliter le traitement de l’aversion sexuelle (une phobie ou un dégoût de la sexualité) et a participé à un match d’impro dans un club échangiste pour la nouvelle saison d’Au-delà du sexe.