«Les Armes»: François Papineau s’éclate dans la peau d’un colonel autoritaire
TVA Nouvelles
On confie souvent des rôles de baveux et d’homme menaçant à François Papineau, qui est tout sauf un méchant dans la vie.
Le comédien d’expérience incarne à nouveau un dur à cuire dans Les Armes, série annuelle dans laquelle il retrouve le réalisateur Jean-Philippe Duval, avec qui il a développé une complicité sur les plateaux d’Unité 9 – souvenez-vous de Normand Despins, le directeur de la prison de Lietteville – et de Doute raisonnable, production dans laquelle il incarnait un agresseur violent.
Dans la nouvelle fiction militaire présentée à compter du lundi 9 septembre, à 20h, à TVA, François Papineau se glisse dans les uniformes de l’autoritaire et imbuvable colonel Allan Craig, qui en impose partout où il passe, à commencer par la base militaire de Kanawata, qu’il dirige d’une main de fer depuis un quart de siècle en y formant les meilleurs soldats au pays.
Le bilan de Craig fait en sorte qu’on ferme les yeux sur ses méthodes d’un autre temps et qu’on lui a confié le commandement du commando secret JFT16. Quand un meurtre survient au sein du JFT16, Craig doit céder le commandement de la base au lieutenant-colonel Louis-Philippe Savard (Vincent-Guillaume Otis) pour se concentrer sur son commando, dont la mission est de former des soldats d’élite pour barrer la route aux Russes qui veulent s’implanter dans l’Arctique.
«Je me souviens quand Jean-Philippe Duval m’a appelé pour m’expliquer le projet. Il m'a parlé du personnage qu’il voulait m’offrir, de ses désirs et de ses enjeux par rapport à la crainte que les Russes nous envahissent par le nord. Je m’en souviens, j’étais dans mon véhicule et j’avais la chair de poule. J’ai été sur un high rarement égalé. Quelle merveilleuse occasion de jouer un homme qui en impose, qui est épeurant même. Je ne reconnais pas ça en moi, c'est de la composition. C’est comme un gros trip, car j’ai comme la permission pour aller le plus loin possible», a dit le comédien en marge du visionnement des deux premiers épisodes, dans lesquels il crève l’écran.
Tout le monde souhaite étouffer le meurtre du soldat, qui survient au début du premier épisode, et l'on veut surtout éviter d’attirer l’attention sur le JFT16.
«Craig est un gars en mission, il veut barrer la route aux Russes. Le gouvernement coupe les vivres à l’armée, alors il doit trouver un moyen d'accomplir sa tâche. Pour lui, c’est comme s’il se sent plus impliqué que l’organisation qu’on lui prête pour faire sa tâche, une organisation déficiente. C’est comme si Craig se sent pris dans un coin, avec peu de moyens et pris avec une tâche énorme à faire», a dit François Papineau, qui ne pouvait pas passer à côté de ce défi.
«C’est sûr que si on me demandait toujours de faire le même personnage, je refuserais. D’ailleurs, c’est arrivé qu’on m’offre quelque chose qu’une équipe avait vu et aimé dans un autre personnage, mais je leur disais que je l’avais déjà fait. Le défi pour moi dans Les Armes, c’est d’incarner un homme aussi autoritaire, car je ne suis pas comme ça. Je vois le résultat et moi-même ça m’étonne. L’autre défi, c’est que j’ai beaucoup de moments de monologue, de scènes extrêmement longues, mais j'adore ça.»
Vincent-Guillaume Otis parvient à nous faire rapidement oublier Patrick Bissonnette de District 31. Non pas que l’on peut (ou que l’on veut) le chasser de notre mémoire, mais dans Les Armes, la nouvelle série qui ramène le comédien au petit écran après deux ans d’absence, il plonge dans un tout autre univers, celui des forces armées.
Rose-Aimée Automne T. Morin a testé le shibari, l’art japonais d’attacher des gens, différents scénarios de réalité virtuelle pour faciliter le traitement de l’aversion sexuelle (une phobie ou un dégoût de la sexualité) et a participé à un match d’impro dans un club échangiste pour la nouvelle saison d’Au-delà du sexe.