Audits de performance à la Caisse de dépôt: Girard ne donnera pas plus de pouvoir à la VG
Le Journal de Montréal
Le ministre des Finances Éric Girard refuse d’octroyer à la vérificatrice générale le pouvoir de réaliser des audits de performance à la Caisse de dépôt et placement du Québec.
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Mercredi, la vérificatrice générale Guylaine Leclerc a écorché l’éthique de la Caisse dans un rapport d’audit de conformité.
Elle y plaide que la Caisse de dépôt et placement du Québec, qui gère 365,5 milliards de dollars, doit renforcer ses mesures de protection et sa capacité à détecter les conflits d’intérêts, les fraudes ou la corruption liés à ses investissements.
Mme Leclerc souligne que ce type d’audit l’empêche de juger de certaines pratiques ou d’exprimer des inquiétudes, car elle n’a pas le pouvoir d’effectuer des vérifications de performance à la Caisse, alors qu'elle peut y soumettre toute autre entité du gouvernement.
«Je ne peux pas critiquer les lois, mais c'est certain qu'on peut faire un audit de performance dans toutes les entités du gouvernement, au choix du Vérificateur général. Et la seule entité où on ne peut pas le faire, c'est la Caisse de dépôt, sans l'approbation du conseil d'administration», a-t-elle souligné.
Dans une courte mêlée de presse, jeudi matin, le ministre des Finances a dit qu'il n'envisageait pas d’accorder ce pouvoir à la vérificatrice.
«Non, ça ne fait pas partie de son mandat. Elle a déjà accès à tous les audits internes, au vérificateur externe et à un mandat d’audit de conformité», a brièvement indiqué M. Girard.