Un joueur de centre québécois dans la mire du CH? Un joueur de centre québécois dans la mire du CH?
TVA Nouvelles
L’arrivée de Martin St-Louis derrière le banc du Canadien permet de mieux cibler quels joueurs semblent indispensables pour l’organisation, lesquels cadrent dans le style de jeu et la philosophie que l’entraîneur-chef souhaite implanter.
Évidemment, il y a le premier trio, celui de Nick Suzuki, Josh Anderson et Cole Caufield. Mais on voit que le nouvel entraîneur-chef apprécie de plus en plus Artturi Lehkonen. Il l’emploie dans les situations importantes. On sait qu’il est un spécialiste du désavantage numérique, mais son rôle va au-delà de cette facette du jeu.
Certains disent que Lehkonen devrait être échangé, mais je ne suis pas d’accord avec ça. Il n’a que 26 ans. Il va rester à Montréal. St-Louis a besoin de lui dans le système de jeu qu’il souhaite instaurer. Il rend ses compagnons de trio responsables en défensive, parce qu’il montre l’exemple. Quand on regarde la colonne du différentiel, c’est lui qui pointe au premier rang de l’équipe, avec -1.
Un autre qui m’impressionne – et qui semble aussi impressionner le nouvel entraîneur –, c’est Rem Pitlick. Depuis qu’il est arrivé avec le Canadien, il est toujours l’un des quatre meilleurs attaquants de l’équipe. St-Louis l’a même envoyé en tirs de barrage.
Peut-être que St-Louis se voit en lui : Pitlick est rapide, habile et c’est un gaucher qui peut jouer aux trois positions à l’attaque. Ce fut une belle acquisition du Canadien, surtout qu’il n’a rien coûté. Montréal l’a obtenu au ballottage !
Rarement a-t-on pu assister à une course aussi trépidante que cette saison pour le premier rang du repêchage de la Ligue nationale de hockey. Cette lutte folle fera l'objet d'un dossier spécial que le TVASports.ca vous présentera au cours de la semaine à venir alors que trois joueurs passeront sous le miscroscope.
GAINESVILLE | C’est un mardi, en milieu de journée, au stade de basketball des Gators sur le superbe campus de l’Université de la Floride. Je suis installé aux abords du court, l’esprit plongé dans mon ordinateur portable. La voix grave typique d’un géant me fait sursauter. «Salut, c’est Olivier Rioux!» Bien assis, mon regard se tourne vers le haut, encore vers le haut, toujours vers le haut. Voilà qui promet pour ma rencontre avec celui qui a été reconnu il y a trois ans par le livre Guinness des records comme le plus grand adolescent au monde.
Mentionner dans la même phrase le nom de Lane Hutson et ceux de Cale Makar et Quinn Hughes, ce n’est pas se bercer d’illusions. Le défenseur du Canadien n’a que 20 ans et 28 matchs à son actif dans la LNH, mais déjà, il figure cette saison aux côtés de ses deux homologues élites dans plusieurs catégories défensives.