Tournée mondiale «Magic Men Australia»: Will Parfitt, sosie de Channing Tatum, débarque à Montréal
Le Journal de Montréal
Channing Tatum débarque en ville. Enfin, presque. Son sosie, le Britannique Will Parfitt, montera sur la scène du Théâtre Rialto cette semaine dans le cadre de la tournée mondiale Magic Men Australia.
La ressemblance entre Will Parfitt et Channing Tatum est saisissante. Ça, on le lui répète quotidiennement depuis la sortie du premier tome de la saga cinématographique Magic Mike, en 2012. Et c’est précisément ce qui l’a poussé à co-fonder la troupe Magic Men Australia, une revue coquine inspirée du film du réalisateur américain Steven Soderbergh.
«J’arrivais tout juste en Australie, j’étais serveur torse nu dans un club. Le promoteur s’est mis à me présenter comme le cousin britannique de Channing Tatum [rires]. Je savais que la comparaison allait toujours rester, alors j’ai décidé de la mettre à profit», raconte Will Parfitt en entretien par téléphone avec Le Journal.
Et cette initiative n’a pas tardé à porter ses fruits, gonflant instantanément la popularité du danseur de 33 ans; ils sont aujourd’hui plus de 8 millions à le suivre sur la plateforme TikTok. Ses publications cumulent au total quelque 122 millions de mentions «j’aime».
«J’ai longtemps été “le gars qui ressemble à Channing Tatum”. Mais aujourd’hui, les gens connaissent mon nom complet, ils savent qui je suis, ce que je fais. C’est un accomplissement dont je suis très fier», raconte Will Parfitt.
Alors, à quoi s’attendre de cette tournée mondiale de Magic Men Australia, présenté pour la toute première fois dans la province cette semaine? Ceux qui ont vu le film Magic Mike s’en doutent déjà: le spectacle s’articule principalement autour de rythmes endiablés, chorégraphies élaborées et, bien sûr, corps bien musclés.
Mais le co-fondateur de la troupe est catégorique: il ne s’agit pas d’une vulgaire succession de numéros d’effeuillage. Et c’est pourquoi le spectacle attire chaque soir un public majoritairement féminin, mais dont l’âge varie grandement. Si les danseurs remarquent plusieurs jeunes vingtenaires dans la foule, il n’est pas rare pour eux de s’exécuter devant des octogénaires bien assumées.
«Ça se rapproche beaucoup de la performance théâtrale. C’est une expérience complète, interactive et inclusive: tout le monde y est bienvenu, tant et aussi longtemps qu’ils sont d’âge adulte», résume-t-il.
Car oui, nudité il y aura sur la scène du Théâtre Rialto jeudi et vendredi soir.
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.
Une rare visite à Montréal pour Bruce Springsteen: le «Boss» fait les choses en grand au Centre Bell
Après avoir fait languir ses amateurs montréalais pendant 16 longues années, Bruce Springsteen a rappelé à tout le monde qui était le patron au Centre Bell.