Martin St-Louis prend le blâme pour les récents insuccès du Canadien
Le Journal de Montréal
Le Canadien en a surpris plusieurs avec un début de saison au-delà des attentes. Tellement qu’on en est venu à se demander s’il n’était pas enfin rendu à une autre étape de sa progression. Même Martin St-Louis s’est fait prendre au jeu.
«Le succès qu’on a eu tôt, ça a caché des petites affaires. Je prends la responsabilité de ça comme jeune entraîneur», a lancé St-Louis avant que l’équipe ne s’envole pour Detroit.
Du type à surtout voir le verre à moitié plein, l’entraîneur-chef du Canadien soutient qu’il a peut-être laissé glisser quelques carences ou mauvaises habitudes en raison des résultats surprenants que son groupe a connus jusqu’à la semaine dernière.
«Quand tu gagnes, parfois, tu mets un plaster, alors que tu as peut-être besoin d’une petite opération, a imagé le Lavallois. Quand tu mets des plasters pendant trop longtemps, tu finis par avoir besoin d’une trop grosse opération et il est trop tard.»
Le Tricolore a baissé pavillon lors de ses quatre dernières sorties. Une séquence qui a permis à St-Louis de comprendre la gravité de la situation avant que son équipe ne doive être transférée aux soins intensifs.
Parmi les problèmes à régler, il y a assurément les débuts de match. Le Tricolore vient au 27e rang du circuit avec 15 buts accordés au premier tiers. À l’inverse, il n’en a inscrit que sept, ce qui lui confère le 29e rang.
Une statistique qui explique pourquoi les Montréalais n’ont pas détenu l’avance dans un match depuis la visite des Devils du New Jersey, le 24 octobre. Une disette de six matchs.