Malade, l'acteur Bruce Willis met fin à sa carrière
Le Journal de Montréal
Le célèbre acteur de films d’action Bruce Willis, 67 ans, met fin à sa carrière en raison de «problèmes de santé», notamment des troubles du langage, a annoncé mercredi sa famille.
«Notre bien-aimé Bruce a connu certains problèmes de santé et a récemment été diagnostiqué comme souffrant d’aphasie, ce qui impacte ses capacités cognitives. Par conséquent, et après mûre réflexion, Bruce abandonne cette carrière qui a tant compté pour lui», écrit sa famille sur Instagram.
Le message est signé par l’épouse de l’acteur, Emma Heming Willis, ainsi que son ex-femme Demi Moore et ses filles Rumer, Scout, Tallulah, Mabel et Evelyn.
D’après les spécialistes américains de la Mayo Clinic, l’aphasie survient souvent après une attaque cérébrale ou un traumatisme crânien et empêche le patient de communiquer normalement. «Cela peut affecter votre capacité à parler, à écrire et à comprendre un langage, à la fois sous sa forme orale et écrite», expliquent-ils.
Bruce Willis s’était d’abord illustré dans les années 1980 avec un rôle récurrent dans la série «Clair de lune» aux côtés de Cybill Shepherd, mais c’est le film d’action «Die Hard» en 1988 qui en a fait une vedette internationale dans le rôle de l’invincible John McClane.
La saga avait connu deux suites dans les années 1990, confirmant la notoriété de Bruce Willis qui était devenu l’une des références du genre.
Après une série de succès qui a continué jusque dans les années 2000, l’étoile de l’acteur avait pâli et il n’avait plus connu les mêmes succès commerciaux.
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.
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