Le monde artistique pleure Guy Lafleur
Le Journal de Montréal
Le monde du sport a perdu un grand, mais la scène artistique pleure également le départ de Guy Lafleur, décédé vendredi à l’âge de 70 ans.
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Rapidement après l’annonce du départ du «Démon blond», le président de Québecor, Pierre-Karl Péladeau, a réagi. «Un héros national s’éteint. Un homme pour lequel tous les Québécois et les Québécoises portaient une admiration sans bornes», a-t-il écrit dans une publication Twitter.
De son côté, l’animatrice Marie France Bazzo en a profité d’une référence à Mike Bossy, décédé une semaine plus tôt. «Monsieur Guy Lafleur est parti jouer au hockey avec Mike Bossy», a-t-elle dit dans un tweet.
L’humoriste Stéphane Fallu a affirmé pleurer le départ de son «idole de jeunesse». Le qualifiant de «joueur de hockey unique, authentique, passionné et sexy sur la glace», il salue l’homme qui a marqué tant de personnes.
Selon le producteur, Stéphane Laporte, Guy Lafleur n’a pas perdu son combat contre le cancer, «il a gagné le ciel».
«Il est l’un des êtres humains qui m’a procuré le plus de joies. C’est beaucoup. Merci pour tout, Guy Lafleur. Je t’aimerai toujours», a-t-il écrit dans un autre tweet.
Après 19 mois à parcourir la planète pour chanter ses succès dans des stades remplis de Swifties hystériques, la plus grande vedette de notre époque, Taylor Swift, s’amène enfin au Canada – six concerts à guichets fermés à Toronto à partir de jeudi, puis trois à Vancouver en décembre – pour mettre un point final à la tournée la plus lucrative de l’histoire de la musique.
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.