Dernière émission de Paul Arcand au 98,5 FM: «J’ai l’impression d’être un membre de votre famille et ça me touche vraiment»
Le Journal de Montréal
«Ce métier, je l’aime profondément. C’est ma vie. J’ai l’impression d’être un membre de votre famille et ça me touche vraiment»: c’est dans l’émotion et en bonne compagnie que Paul Arcand a mis un terme à sa carrière d’animateur radio, vendredi matin, après 34 fructueuses années aux commandes d’une émission matinale.
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Pour cette toute dernière édition de Puisqu’il faut se lever, le chef d’orchestre de l’émission la plus écoutée au Canada n’a pas mis son chapeau d’animateur. Alain Crête a plutôt mené la charge, présentant les nombreux interlocuteurs invités à rendre hommage au «roi des ondes».
Enregistrée devant un public d’une centaine de personnes, qui lui ont réservé une chaleureuse ovation au coup de 10 heures, l’émission a permis à Paul Arcand de boucler la boucle entouré des gens les plus marquants de sa carrière.
«Depuis les deux dernières semaines, c’est trop. Vous avez réussi à percer ma carapace et à m’ébranler pas mal», a avoué l’homme de 64 ans dans son discours de remerciement.
Après 19 mois à parcourir la planète pour chanter ses succès dans des stades remplis de Swifties hystériques, la plus grande vedette de notre époque, Taylor Swift, s’amène enfin au Canada – six concerts à guichets fermés à Toronto à partir de jeudi, puis trois à Vancouver en décembre – pour mettre un point final à la tournée la plus lucrative de l’histoire de la musique.
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.
Une rare visite à Montréal pour Bruce Springsteen: le «Boss» fait les choses en grand au Centre Bell
Après avoir fait languir ses amateurs montréalais pendant 16 longues années, Bruce Springsteen a rappelé à tout le monde qui était le patron au Centre Bell.