Audience décisive à Los Angeles sur la fin de la tutelle de Britney Spears?
Le Journal de Montréal
LOS ANGELES, États-Unis | Après des mois de rebondissements et de procédures, les efforts de Britney Spears pour mettre un terme à la mesure judiciaire la plaçant sous le contrôle de son père pourraient enfin aboutir mercredi lors d’une audience au tribunal de Los Angeles.
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Son père Jamie Spears contrôle depuis 2008 de nombreux aspects de la vie de la vedette en vertu de cette mesure de tutelle que la chanteuse a qualifiée d’ « abusive » et que ses avocats tentent de faire annuler.
Jamie Spears « doit être suspendu le 29 septembre, et la mise sous tutelle doit cesser rapidement », écrit Mathew Rosengart dans une requête déposée cette semaine.
« Chaque jour qui passe avec lui en tant que tuteur (chaque jour et chaque heure) est un jour où il cause à sa fille de l’angoisse et de la douleur », poursuit l’avocat de Britney Spears.
À l’appui de ses dires, un documentaire diffusé vendredi par le New York Times (« Controlling Britney Spears ») qui accuse Jamie Spears d’avoir fait secrètement installer des caméras de surveillance dans la chambre de sa fille et d’avoir enregistré ses conversations privées.
Son père a démenti avoir exercé une quelconque surveillance illégale sur sa fille.
Un autre documentaire, « Britney vs Spears », produit par Netflix, affirme quant à lui que la chanteuse de 39 ans a par deux fois tenté de louer les services de son propre avocat au début de la mesure de tutelle, ce qui lui a été refusé.
Ce n’est qu’en juillet dernier qu’elle a pu engager un conseil et le mois dernier, Jamie Spears lui-même a demandé à la justice de mettre fin à la mesure de tutelle, prenant acte du fait que la chanteuse « croit qu’elle peut gérer sa propre vie » désormais.
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.
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