«Bye Bye 2023»: le gouvernement Legault parmi les écorchés
Le Journal de Montréal
Le gouvernement Legault s’est retrouvé parmi les écorchés de la soirée lors de la dernière édition du Bye Bye, réalisée par Simon Olivier Fecteau.
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Dans un sketch tourné à la façon de la série Plan B, Claude Legault s’est glissé dans la peau du premier ministre François Legault, qui fait appel à l’agence de retour dans le passé pour changer le tracé du troisième lien, grossir le projet, le rendre plus excitant, puis le rapetisser, proposer le «bitube», revenir sur sa parole en inventant une raison, «flusher» le tramway et finalement, ramener le troisième lien.
Le ministre de l’Éducation Bernard Drainville, interprété par Patrick Huard, a quant à lui été invité à donner quelques leçons de jeux aux comédiens Rémy Girard, qui lui a demandé conseil pour incarner la dépression, et Élise Guilbault, pour jouer l’incohérence et la contradiction. Mario Pelchat, chanteur, a également fait échos à son mépris et à son interprétation de la chanson Toune d’automne des Cowboys Fringants en plein point de presse, lui demandant au passage de reprendre l’un de ses morceaux.
Et tandis que l’humoriste Pierre-Yves Roy-Desmarais s’est chargé de l’ouverture musicale de la revue annuelle, sous le signe de la fin du monde, l’équipe d’auteurs a imaginé un numéro sur le fiasco du lancement du nouveau site internet de la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) qu’elle a combiné au film biographique Oppenheimer, le renommant «SAAQenheimer».
Après 19 mois à parcourir la planète pour chanter ses succès dans des stades remplis de Swifties hystériques, la plus grande vedette de notre époque, Taylor Swift, s’amène enfin au Canada – six concerts à guichets fermés à Toronto à partir de jeudi, puis trois à Vancouver en décembre – pour mettre un point final à la tournée la plus lucrative de l’histoire de la musique.
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.
Une rare visite à Montréal pour Bruce Springsteen: le «Boss» fait les choses en grand au Centre Bell
Après avoir fait languir ses amateurs montréalais pendant 16 longues années, Bruce Springsteen a rappelé à tout le monde qui était le patron au Centre Bell.