Un bébé et un spectacle pour «Mère ordinaire»
Le Journal de Montréal
Seulement trois semaines se sont écoulées depuis l’arrivée du nouvel enfant dans la famille que forment la mère ordinaire Bianca Longpré et son conjoint François Massicotte, qui, pour la deuxième saison du docu-réalité Bianca vie d’famille, rouvrent les portes de leur rocambolesque quotidien.
Dans les nouveaux épisodes qui s’installent sur Vrai, les téléspectateurs passeront un été peu reposant avec Longpré-Massicotte, où pratiquement rien ne se déroule comme prévu, surtout depuis l’arrivée de leur quatrième enfant, Kimi D.
Camping, glissades d’eau, visite à la ferme, pratique de l’un, pratique de l’autre, l’organisation et les déplacements parfois complexes laissent place à des moments à la fois drôles et touchants où la famille apprend à vivre à six, sans oublier grand-maman et les animaux domestiques.
«L’arrivée d’un nouveau bébé c’est vraiment l’événement qui marque la famille et tout ce qui vient avec. [...] On n’est pas super bien organisés, a confié Bianca Longpré en riant. Il y a beaucoup d’imprévisibilité. On décide des fois des choses dernière minute.»
Ce qui n’est pas sans déplaire aux enfants, «qui sont toujours énervés de faire une nouvelle activité», a ajouté l’entrepreneure en entrevue à l’Agence QMI, soulignant qu’ils étaient plutôt à l’aise avec l’équipe de tournage.
«Les enfants aiment être dans le monde. On les a amenés en spectacle et dans d’autres types de tournages, alors ils étaient vraiment à l’aise et avaient hâte aux tournages».
Un troisième spectacle signé «Mère ordinaire»
Entrepreneure, autrice, humoriste, Bianca Longpré a également profité de la pause pandémique pour donner naissance à un tout nouveau volet de «Mère ordinaire», qui diffère légèrement des deux premiers.
«Avant je parlais juste de situations familiales et maintenant je touche vraiment plein de sujets. Oui, il y a des anecdotes familiales, mais aussi de couple, sur le mariage, notre voyage de noces et les voyages qu’on a faits en couple. Je parle aussi de sexualité [...], de ce que j’ai essayé pendant mon célibat, des sites de rencontre. Je parle de ma vie d’avant pour remonter jusqu’à ma vie de famille», a-t-elle expliqué.
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.
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Après avoir fait languir ses amateurs montréalais pendant 16 longues années, Bruce Springsteen a rappelé à tout le monde qui était le patron au Centre Bell.