
Truth Social: le réseau de Trump ouvre la voie à son désengagement
Le Journal de Montréal
La fiducie chargée de la gestion des intérêts économiques du président américain Donald Trump pourrait être autorisé à vendre pour plus de 2 G$ d’actions de la plateforme Truth Social, selon des documents déposés auprès des autorités financières américaines.
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Trump Media & Technology Group (TMTG), maison mère du réseau Truth Social, a déposé mardi auprès du gendarme boursier américain (SEC) des documents qui pourraient lui permettre, entre autres, d’autoriser plusieurs de ses actionnaires à vendre leur participation.
Parmi ces derniers, figure la fiducie de Donald Trump, actuellement géré par son fils Donald Jr.
Avec 114,7 millions d’actions, cette structure détient plus de la moitié des parts de TMTG. La valeur de cette participation s’élève à environ 2,2 G$ au cours de mercredi.
Les documents déposés auprès de la SEC ne signifient toutefois pas qu’une vente est programmée.
Dans un communiqué, TMTG a évoqué « une fausse histoire » partagée par « les médias traditionnels », assurant qu’il s’agit de dépôts de documents « de routine » liés à une formalité procédurale.
« Il n’y a actuellement aucune fenêtre ouverte pour la vente d’actions par une société affiliée », a ajouté le groupe.
Donald Trump a transféré en décembre tous les titres qu’il détenait de TMTG dans un trust alors que de nombreux observateurs s’étaient inquiétés de voir le promoteur immobilier conserver le contrôle direct de cette participation une fois redevenu président des États-Unis, évoquant un risque de conflit d’intérêts.

Dans l’Amérique de Donald Trump, plus grand monde n’est à l’abri de voir ses droits reculer, qu’il s’agisse des femmes voulant se procurer la pilule abortive, des immigrants qui peuvent être détenus sans préavis ou des travailleurs dont le syndicat n’est soudain plus reconnu. «Toutes les personnes qui ne sont pas comme Donald Trump» risquent d’être ciblées par son administration ou par les gouvernements d’États conservateurs décomplexés, résume Barry Eidlin, professeur de sociologie à l’Université McGill. Voici un tour d’horizon des catégories les plus menacées.

Un « coup dur »pour l’économie mondiale, du « protectionnisme » : la plupart des pays ont dénoncé les droits de douane additionnels imposés par le président américain Donald Trump, Union européenne et Chine en tête. Sans annoncer de représailles concrètes dans l’immédiat, certains privilégiant la négociation.