Trump visé par une demande pour limiter sa liberté de parole avant son procès
Le Journal de Montréal
Le procureur spécial américain qui poursuit Donald Trump a demandé à une juge de limiter la liberté de parole de l’ancien président avant son procès fédéral pour ses tentatives d’inverser le résultat de l’élection de 2020.
• À lire aussi: Canular téléphonique: une radio montréalaise réussit à piéger Donald Trump au téléphone
• À lire aussi: Poutine qualifie de «persécution politique» les déboires judiciaires de Trump
• À lire aussi: Joe Biden «n'a rien fait de mal», dit la Maison-Blanche, face à l'enquête en destitution républicaine
Selon le procureur Jack Smith, les critiques répétées de Donald Trump envers le ministère de la Justice, les habitants de Washington et la juge responsable de l’affaire, Tanya Chutkan, pourraient troubler la bonne marche de la justice.
«Donc, je fais campagne pour être président (...) et je ne suis pas autorisé à m’exprimer? Ils font fuiter (des informations, ndlr), mentent, poursuivent, et ne veulent pas que je parle?», a rapidement réagi Donald Trump sur sa plateforme Truth Social.
Les propos de l’ancien président «pourraient avoir un impact important sur la population dans laquelle sera sélectionnée le jury (du procès) et en même temps influencer les déclarations des témoins», selon l’accusation.
N’importe qui lisant ou écoutant les déclarations de M. Trump «pourrait raisonnablement avoir peur d’être le prochain visé par les attaques de l’accusé», ajoute Jack Smith dans un document judiciaire.
Le procès de Donald Trump dans cette affaire doit débuter le 4 mars prochain, la veille du «Super Tuesday», une des plus importantes échéances des primaires républicaines pour lesquelles il est le grand favori.