
Trump assure qu'il ne «blague pas» sur la possibilité de briguer un troisième mandat présidentiel
Le Journal de Montréal
Donald Trump a assuré dans une interview rendue publique dimanche qu’il ne «blaguait pas» quand il répète qu’il envisage de briguer un troisième mandat présidentiel, ce qui est interdit par la Constitution américaine.
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«Je ne blague pas», a assuré le président américain lors d’une interview téléphonique avec la chaîne NBC. «Il y a des méthodes pour faire ça», a-t-il poursuivi, assurant que «beaucoup de gens veulent [qu’il] fasse ça».
Il a ajouté qu’il était actuellement «bien trop tôt pour y penser».
Interrogé par NBC sur un éventuel scénario dans lequel le vice-président JD Vance se présenterait à l’élection présidentielle et céderait ensuite sa place à Donald Trump, le président américain a répondu que c’était «une» méthode, ajoutant qu’il «y en avait d’autres».
Ce n’est pas la première fois que Donald Trump, qui vient d’entamer son second mandat après avoir déjà été président entre 2017 et 2021, fait ce genre de commentaires.
En janvier dernier, il avait dit qu’il ne «savait pas» s’il lui était interdit de se présenter à nouveau à la présidentielle.
Selon le New York Times, il avait déjà dit à des élus républicains: «J’imagine que je ne me présenterai pas à nouveau à moins que vous ne disiez “Il est si bon que nous devons trouver un moyen”».

Dans l’Amérique de Donald Trump, plus grand monde n’est à l’abri de voir ses droits reculer, qu’il s’agisse des femmes voulant se procurer la pilule abortive, des immigrants qui peuvent être détenus sans préavis ou des travailleurs dont le syndicat n’est soudain plus reconnu. «Toutes les personnes qui ne sont pas comme Donald Trump» risquent d’être ciblées par son administration ou par les gouvernements d’États conservateurs décomplexés, résume Barry Eidlin, professeur de sociologie à l’Université McGill. Voici un tour d’horizon des catégories les plus menacées.

Un « coup dur »pour l’économie mondiale, du « protectionnisme » : la plupart des pays ont dénoncé les droits de douane additionnels imposés par le président américain Donald Trump, Union européenne et Chine en tête. Sans annoncer de représailles concrètes dans l’immédiat, certains privilégiant la négociation.