Saison 2021-2022 du Canadien: problèmes avec les 1ers choix
Le Journal de Montréal
L’équipe de recrutement du Canadien, Trevor Timmins en tête, et son système de développement ont souvent été critiqués au fil des ans. Le départ de Jesperi Kotkaniemi au cours de l’été n’a rien fait pour effacer les doutes.
Bien sûr, le cas de l’attaquant finlandais n’a rien de typique. Après tout, il est devenu le premier joueur à changer de camp en raison d’une offre hostile [des Hurricaines de la Caroline] depuis Dustin Penner, en 2007.
Néanmoins, ce divorce signifie que des sept choix de premiers tours sélectionnés par Marc Bergevin entre 2012 et 2018, seul Ryan Poelhing (25e rang en 2017) fait toujours partie de l’organisation.
Avant Kotkaniemi, Alex Galchenyuk (échangé contre Max Domi), Michael McCarron (échangé contre Laurent Dauphin), Nikita Scherbak et Noah Juulsen (réclamés au ballottage), ainsi que Mikhail Sergachev (parti dans la transaction de Jonathan Drouin) ont été envoyés sous d’autres cieux. Du nombre, Galchenyuk (418) et Kotkaniemi (171) sont les seuls à avoir disputé au moins 100 matchs dans l’uniforme du Canadien.
Piètres résultats
Un choix sur sept, ce qui signifie 14,3 %, l’un des pires rendements du circuit au cours de cette période, alors que la moyenne de la LNH se situe à 56,1 %.
D’ailleurs, il n’y a que cinq équipes qui affichent un pourcentage de rétention sous les 30 % : les Hurricanes (28,6 %), les Blackhawks de Chicago (16,7 %), le Canadien, ainsi que les Penguins et les Golden Knights, tous deux à 0 %.
Dans le cas de Pittsburgh et de Vegas, on parle de trois sélections chacun, la plupart ayant été impliqués dans des transactions d’envergures : par exemple, Phil Kessel, Max Pacioretty et Mark Stone.
Loin derrière