Montréal-Paris: un nouveau transporteur aérien pourrait faire baisser les prix des billets
TVA Nouvelles
L’arrivée au Québec d’un nouveau transporteur «low cost» pour effectuer la liaison entre Montréal et Paris, prévue pour l’année prochaine, pourrait forcer les compagnies déjà en place à baisser le prix des billets d’avion, selon un comparateur.
«Un joueur de plus c’est une excellente nouvelle, ça va faire baisser les prix, c’est complètement mathématique. Le prix des billets d’avion c’est vraiment une des choses les plus modulées en fonction de la concurrence parce que dès qu’il y a un nouveau transporteur, les autres n’ont pas le choix de s’ajuster», a expliqué Andrew D’Amours, cofondateur de Flytrippers, en entrevue à TVA Nouvelles.
La compagnie Frenchbee est déjà spécialiste des longs courriers entre la France et plusieurs destinations touristiques, comme les États-Unis par exemple. À son arrivée à l’aéroport Montréal-Trudeau, elle entrera en compétition avec de grosses compagnies aériennes comme Air Transat, Air Canada, Air France ou Corsair.
L’arrivée d’une compagnie à bas coûts pourrait forcer la concurrence à baisser ses prix.
«C’est déjà presque la liaison la moins chère. [...] Les 365 derniers jours, donc la dernière année, il y a plus que la moitié des journées où on a repéré des vols pour Paris en bas de 700 $ aller-retour et même plusieurs fois dans les 500 $ aller-retour donc ce n’est vraiment pas cher d’aller en Europe en avion si on est capable d’être un peu alerte», a-t-il poursuivi.
Selon lui, ce type de compagnie est déjà bien implanté en Europe et manque cruellement au Canada.
«Ça existe depuis des décennies en Europe, Ryanair, qui est le plus gros transporteur aérien en Europe, existe depuis le début des années 2000, et c’est souvent des vols à 10-15-20 $ pour des pays en Europe, donc ce n’est vraiment pas cher pour deux trois heures, mais c’est quelque chose qu’on a besoin d’avoir plus au Canada parce qu’historiquement, on est l’un des pays qui a eu les prix de billets les plus chers au monde», a-t-il renchéri.
Pour M. D’Amours, le principal défaut des compagnies «low cost» est la fréquence de vols, puisqu’en cas d’annulation, il est plus difficile de replacer les clients.
Toutefois, 95 % des vols sont assurés, a-t-il ajouté.