La fois où je suis allé chez Laurent...
Le Journal de Montréal
C’était en septembre 2017. Les Chiefs se préparaient à amorcer leur saison et Laurent Duvernay-Tardif avait signé quelques mois auparavant un énorme contrat. Rien de tel pour constater à quel point sa vie avait changé qu’une petite bière avec lui dans son appartement, au centre-ville de Kansas City...
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Je me souviens que sur le coup, j’étais presque déçu. Pas de la bière, encore moins de l’invitation, mais du fait que la fameuse vie de Laurent n’avait à peu près pas changé.
La nouvelle vie de château du célèbre LDT ? Non merci, ce n’était clairement pas sa tasse de thé de jouer les parvenus !
Quelle histoire j’allais donc pouvoir écrire, devant si peu de nouveauté ? Confronté au syndrome de la page blanche, j’avais vite réalisé que l’histoire pour les lecteurs était justement drette là. Malgré une pluie de 41 millions, tout ce que Laurent avait changé dans sa vie, c’était son vieux Jeep 1981.
Le reste, c’était l’athlète et l’humain avec ses mêmes objectifs, ses mêmes habitudes de vie et ses mêmes rêves. Il m’avait confié, cette journée-là, que « le mieux, c’est de ne pas voir son argent » et que « cet appart ne me coûte pas plus cher que mon autre à Montréal ».
Il était facile de constater à quel point il demeurait la même personne même s’il était, à cette époque, le quatrième plus haut salarié parmi les gardes dans la NFL.
Quand ça sonne à minuit...