Joe Biden gracie son fils Hunter dans des affaires de fraude fiscale et de détention illégale d’arme à feu
Le Journal de Montréal
Le président américain, Joe Biden, est finalement revenu sur sa parole en graciant, dimanche, à quelques semaines de son départ de la Maison-Blanche, son fils Hunter, qui attendait de connaître sa peine dans des affaires de détention illégale d’arme à feu et de fraude fiscale.
• À lire aussi: Hunter Biden plaide coupable de fraude fiscale et s'évite un procès
• À lire aussi: Le procès du fils de Joe Biden pour fraude fiscale débute en Californie
• À lire aussi: Biden dit qu’il n’annulera pas la condamnation de son fils, coupable de détention illégale d’arme à feu
«Aucune personne raisonnable qui examine les faits dans les affaires concernant Hunter ne peut aboutir à une autre conclusion que celle-ci: Hunter a été pointé du doigt uniquement parce qu’il s’agit de mon fils – et cela ne va pas», a affirmé le démocrate de 82 ans dans un communiqué, évoquant «une erreur judiciaire».
Le dirigeant américain avait pourtant assuré à plusieurs reprises qu’il n’accorderait pas la grâce présidentielle à son fils. Encore en septembre, la Maison-Blanche l’avait réaffirmé.
Cette décision ne manquera pas de susciter de nouvelles interrogations sur l’indépendance du système judiciaire américain, en particulier à l’heure où le président élu Donald Trump a décidé de nommer de fidèles soutiens à la tête du FBI et du ministère de la Justice.
D'ailleurs, Donald Trump a dénoncé la décision du président américain dans une publication sur Truth Social.
Vous êtes déjà assommés par la succession d’annonces épeurantes et de volte-face tarifaires de Donald Trump en moins d’un mois? C’est normal, puisqu’«inonder» l’espace public fait partie de sa stratégie pour étourdir ses opposants et surtout, paraître plus fort qu’il ne l’est, expliquent des experts. Voici quelques conseils pour garder la tête hors de l’eau.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé samedi avoir refusé de signer un accord avec les États-Unis portant sur des minerais ukrainiens, estimant qu’il ne « protégeait pas » à ce stade son pays.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé vendredi la Russie d'avoir endommagé avec un drone explosif l'arche de la centrale nucléaire de Tchernobyl, une structure de confinement du réacteur accidenté, assurant qu'aucune hausse des radiations n'avait été constatée.
La journaliste Sonia Dridi remarque une différente atmosphère à Washington depuis le premier point de presse de la Maison-Blanche à la fin du mois de janvier, qu’elle décrit comme étant similaire à celle d’un «pays autoritaire».
Israël a menacé mercredi de lancer une «nouvelle guerre» dans la bande de Gaza qui permettrait la réalisation du projet de Donald Trump visant à vider le territoire palestinien de ses habitants, si le Hamas ne libérait pas des otages avant samedi.
«C’est le grand jour» pour Donald Trump: le président américain a signé jeudi le décret attendu sur les tarifs réciproques, nouvelle escalade dans la guerre commerciale ouverte contre les partenaires économiques des États-Unis.
Donald Trump et Vladimir Poutine ont convenu de lancer des négociations «immédiates» pour mettre fin au conflit en Ukraine, lors d'un spectaculaire échange mercredi qui rebat les cartes après trois années de guerre.
Israël a menacé mardi le Hamas de reprendre des «combats intenses» dans la bande de Gaza et mettre fin au cessez-le-feu si les otages retenus dans le territoire palestinien n’étaient pas libérés d’ici samedi.
Le milliardaire Elon Musk, nommé par Donald Trump à la tête d'une commission à l'efficacité gouvernementale, a affirmé mardi à la Maison-Blanche que sans coupes budgétaires, les États-Unis allaient vers la «faillite».