Izzy-S: à l’ascension de nouveaux sommets
Le Journal de Montréal
Bien que son nom ne soit pas encore très connu du grand public, la popularité du rappeur Izzy-S est indéniable, alors que ses chansons cumulent des millions d’écoutes en ligne. Après le succès sur la scène locale, il souhaite maintenant se faire connaître dans le reste de la francophonie.
Dans cette optique, le jeune artiste annonce tout juste la signature d’une entente avec Universal Music Canada qui lui permettra, il l’espère, de réaliser ses ambitions et de le faire connaître à l’international.
«Ça donne un peu de pression, surtout que je suis le premier rappeur de ma génération à signer avec un "major". Ça donne de la responsabilité et de la pression, parce que tout le monde s’attend à ce que je réussisse et que j’ouvre des portes pour eux», a dit Izzy-S en entrevue avec l'Agence QMI.
Pour marquer le coup, il a sorti récemment un nouveau simple, «Semelles rouges», produit par le Torontois Eli Brown, qui a notamment collaboré avec Drake. Métaphore des sacrifices qu’il a dû faire pour réussir, la chanson sera accompagnée d’un vidéoclip ambitieux ayant nécessité plusieurs jours de tournage.
Izzy-S crédite lui-même son gérant, «Suss», et son imprésario pour l’avoir aidé à atteindre cette nouvelle étape.
«À Universal, ils ont misé sur nous, parce qu’ils savent qu’on a déjà une rigueur de travail et qu’on a une vision stratégique pour l’avenir», a indiqué, à ses côtés, Jeff Santana, son imprésario. Il assure cependant que le jeune rappeur garde le contrôle de son agenda, et que cette entente les aidera à réaliser leurs ambitions «qui dépassent l’océan».
Développer son style
Après 19 mois à parcourir la planète pour chanter ses succès dans des stades remplis de Swifties hystériques, la plus grande vedette de notre époque, Taylor Swift, s’amène enfin au Canada – six concerts à guichets fermés à Toronto à partir de jeudi, puis trois à Vancouver en décembre – pour mettre un point final à la tournée la plus lucrative de l’histoire de la musique.
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.
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Après avoir fait languir ses amateurs montréalais pendant 16 longues années, Bruce Springsteen a rappelé à tout le monde qui était le patron au Centre Bell.