Intelligence artificielle: les employés de Couche-Tard «ne veulent pas travailler pour une machine»
TVA Nouvelles
Dans une rare sortie publique, une vice-présidente de Couche-Tard reconnaît que ses employés «ne veulent pas travailler pour une machine» et que son magasin-laboratoire, lancé en grande pompe il y a trois ans dans le centre-ville de Montréal, n’a pas eu le succès escompté.
D’après Hélène Drolet, vice-présidente Excellence opérationnelle chez le géant lavallois Couche-Tard, les gérants sont bel et bien là pour de bon, parce que les employés «ne veulent pas travailler pour une machine. Ils veulent travailler pour un être humain».
La haute dirigeante du géant mondial des dépanneurs a précisé la pensée du détaillant lors d’un panel Impact AI, organisé par Vooban en juin dernier.
Elle a aussi indiqué que le fameux magasin «sans friction», lancé en 2021 à l’Université McGill, n’avait finalement pas eu le succès auquel on s’attendait.
En gros, les clients ont préféré acheter leurs produits du côté où il y avait un être humain, plutôt que du côté du magasin-laboratoire sans contact.