Il n’y aura pas d’Acura Integra hybride et voici pourquoi
Le Journal de Montréal
Le prototype de la nouvelle Acura Integra ne cesse de faire des vagues depuis son dévoilement le 11 novembre. L’un des éléments qui déçoit beaucoup d’amateurs (et de journalistes automobiles) est le moteur turbocompressé de 1,5 litre, qui développe à peine 200 chevaux dans la Honda Civic Si 2022.
On ignore pour l’instant la puissance exacte que génèrera le modèle de série, mais il ne faut pas s’attendre à de gros gains. Après tout, ladite Civic Si se vend à partir de 33 150 $ et l’Integra va arriver avec un prix de base d’environ 35 000 $, peut-être un brin de plus.
Selon toute vraisemblance, par contre, Acura risque d’ajouter une version Type S plus sportive ultérieurement. Ce qui est maintenant certain, aussi, c’est qu’il n’y aura pas d’Integra à motorisation hybride pour augmenter les performances.
En fait, il n’y aura plus d’hybride tout court, comme l’ancien MDX ou encore la NSX qui prend sa retraite en 2022. Contrairement à Honda, sa marque de luxe veut passer directement et plus rapidement aux véhicules électriques.
C’est ce que vient d’affirmer le vice-président des ventes d’Acura aux États-Unis, Emile Korkor, qui occupait auparavant un rôle similaire au Canada. Selon lui, l’électrification complète est l’un des meilleurs moyens d’atteindre un niveau de performance supérieur.
Acura s’attend à ce que les véhicules électriques représentent plus de la moitié de ses ventes totales d’ici 2030, comparativement à 40% pour Honda.
Pour chacune des deux marques, le fer de lance sera un VUS électrique développé avec l’aide de GM. Celui de Honda s’appellera Prologue, mais du côté d’Acura, ça demeure un mystère. Ces véhicules électriques devraient arriver sur le marché vers la fin de 2023 (ou début 204) en tant que modèles 2024, rappelons-le.
Si peur et plaisir ne semblent pas spontanément aller de pair, de nombreuses personnes raffolent pourtant des films d’horreur ou encore des sports extrêmes d’hiver, par exemple. Sans oublier ces montagnes russes toujours plus vertigineuses qui, chaque été, attirent les foules. Comment expliquer qu’autant de gens semblent parfois vouloir avoir peur ?