Identité usurpée sur Facebook: Marie-Claude Barrette poursuit Meta
Le Journal de Montréal
Excédée par les publicités frauduleuses sur Facebook qui usurpent son nom, l’animatrice Marie-Claude Barrette poursuit maintenant le réseau social au nom des personnalités publiques qui ont subi le même sort, ainsi que pour ceux qui se sont fait arnaquer.
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«Je ne l’aurais jamais fait juste pour moi, c’est aussi pour donner une voix aux victimes», a affirmé l’animatrice en entrevue avec Le Journal, à la suite du dépôt d’une demande d’action collective au palais de justice de Montréal.
C’est que l’automne dernier, Mme Barrette s’est retrouvée bien malgré elle dans des publicités sur Facebook indiquant par exemple qu’elle se serait «confessée» en entrevue, tout en invitant à cliquer sur un lien.
«Les fraudeurs guident alors l’internaute curieux vers une histoire totalement inventée mettant en scène une vedette médiatique destinée à convaincre [...] qu’elle s’est enrichie grâce à des investissements automatiques sur le marché de la cryptomonnaie», indique le document de cour.
L’internaute étant mis en confiance, on lui fait miroiter des gains allant jusqu’à 2100 $ par jour... à condition de faire un paiement qu’il ne reverra jamais. Et c’est exactement ce qui est arrivé à un retraité de la Beauce qui a ainsi perdu 3500 $, est-il donné en exemple dans la demande d’action collective, pilotée par Me Gérard Samet.
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.
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Après avoir fait languir ses amateurs montréalais pendant 16 longues années, Bruce Springsteen a rappelé à tout le monde qui était le patron au Centre Bell.