De retour à TVA dimanche: 6 moments inoubliables des 4 premières saisons de «Révolution»
Le Journal de Montréal
Pour sa cinquième saison, qui commence dimanche à TVA, Révolution prend un nouveau départ avec l’arrivée d’une nouvelle maître, Mel Charlot, et l’apparition du bouton de sauvetage des danseurs. Avant de se lancer dans cette nouvelle aventure, Lydia Bouchard et Jean-Marc Généreux sont revenus sur six moments marquants dans l’histoire de l’émission.
NDLR: Pour tous les vidéos, les numéros des danseurs sont présentés sans les trames musicales originales parce que le producteur de l'émission n'en possède plus les droits de diffusion. Nous vous proposons en lieu et place les commentaires qu'avaient donnés les maîtres à l'époque des numéros.
Sam Cyr et Chléa
«Ce numéro a été le plus grand face-à-face de «Révolution» jusqu’à maintenant, a expliqué Lydia Bouchard. D’abord, il y avait la présence de Sam Cyr, qui est un des premiers à avoir compris la machine Révolution. Il a su comment être en scène avec son médium et l’amener à un autre niveau. Toutes ses présences ont été épiques. Et il y avait aussi Chléa, qui était toute jeune à l’époque. Elle a fait son face-à-face comme une championne, comme l’étoile qu’elle est. Je ne pense pas avoir vu une autre enfant se battre aussi fort sur notre scène. Ils étaient tous les deux magnifiques, et lui, par respect, l’a traitée comme une égale. Penser à ce moment-là me donne encore des frissons.»
Après 19 mois à parcourir la planète pour chanter ses succès dans des stades remplis de Swifties hystériques, la plus grande vedette de notre époque, Taylor Swift, s’amène enfin au Canada – six concerts à guichets fermés à Toronto à partir de jeudi, puis trois à Vancouver en décembre – pour mettre un point final à la tournée la plus lucrative de l’histoire de la musique.
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.