De Cœur de pirate à Claudia Bouvette : des artistes de renom sur la trame sonore du film d’animation «La légende du papillon»
Le Journal de Montréal
Alors que certains se désolent de la surabondance de chansons anglophones dans de récentes productions québécoises, la trame sonore du film d’animation familial La légende du papillon accordera une place importante aux artistes francophones de chez nous, a appris Le Journal.
Patrice Michaud, Cœur de pirate, Claudia Bouvette, Jennifer-Lee Dupuy, Josh Alexander et La Zarra font en effet partie des interprètes qu’on entendra chanter dans la version française du film, qui prendra l’affiche dans les salles du Québec le 13 octobre prochain.
Certains d’entre eux chanteront aussi dans la version anglaise du long métrage, destinée au marché international, qui comprendra également des chansons interprétées par les chanteurs canadiens Shawn Mendes et Johnny Orlando.
La boîte de production derrière La légende du papillon, CarpeDiem Film et TV, avait déjà utilisé le même procédé pour les trames sonores de deux de ses films précédents, La guerre des tuques 3D et La course des tuques, qui mettaient en vedette des artistes comme Marie-Mai, Fred Pellerin, Garou et Dumas.
« C’est important pour nous d’offrir une vitrine à nos auteurs-compositeurs et à nos chanteurs du Québec quand on conçoit les trames musicales de nos films », a expliqué au Journal la productrice Marie-Claude Beauchamp, présidente de CarpeDiem Film et TV.
« On essaie aussi de travailler autant avec des piliers de l’industrie qu’avec des jeunes artistes en pleine ascension comme Josh Alexander et Jennifer-Lee Dupuy qui ont énormément de talent. C’est le fun de voir comment leurs voix et leurs styles de musique se marient bien quand on les met à l’écran. »
Rappelons que certains films québécois sortis cet été – notamment Le temps d’un été et Les hommes de ma mère – misaient sur des trames sonores regroupant une majorité de chansons en anglais. La chroniqueuse du Journal Sophie Durocher a d’ailleurs écrit une série de chroniques sur le sujet en donnant la parole à plusieurs lecteurs agacés par l’omniprésence de chansons anglophones dans nos longs métrages.