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Après l’été tourmenté, la rentrée périlleuse de Joe Biden
Le Journal de Montréal
Washington | L’Afghanistan, les sous-marins, la pandémie, les réfugiés haïtiens... Joe Biden, qui se voit en architecte de l’Amérique du XXIème siècle, joue surtout le pompier en chef, tout en essayant de sauver ses grandes réformes du naufrage parlementaire.
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Le tout avec une cote de popularité qui s’étiole.
Le président démocrate de 78 ans s’était installé après son investiture en janvier au-dessus de 50% d’opinions favorables, un niveau jamais atteint par son prédécesseur Donald Trump.
Mais il est passé sous cette barre à la mi-août, lorsque le retrait des troupes américaines en Afghanistan a tourné au sauve-qui-peut. Et après l’été tourmenté, la rentrée est périlleuse.
Mercredi, le site FiveThirtyEight le donne à 46,3% d’opinions favorables.
Joe Biden se voit en réformateur de long terme, en architecte de la transformation économique et sociale de l’Amérique, en bâtisseur d’alliances face à la Chine.
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Vous êtes déjà assommés par la succession d’annonces épeurantes et de volte-face tarifaires de Donald Trump en moins d’un mois? C’est normal, puisqu’«inonder» l’espace public fait partie de sa stratégie pour étourdir ses opposants et surtout, paraître plus fort qu’il ne l’est, expliquent des experts. Voici quelques conseils pour garder la tête hors de l’eau.