Une saison exceptionnelle pour l’observation des baleines
Le Journal de Montréal
Toute la saison, les touristes en ont eu plein les yeux et il n’est pas trop tard pour observer les baleines dans le parc marin du Saguenay–Saint-Laurent.
C’est du jamais vu, les mammifères marins sont beaucoup plus nombreux qu’à l’habitude.
«Ça fait 35 ans que je suis dans le secteur, on n’a jamais vu ça!» s’exclame Patrice Corbeil, directeur général du Centre d’interprétation des mammifères marins (CIMM). «Il y a beaucoup, beaucoup de rorquals à bosse, qui sont des baleines très acrobatiques, qui montrent la queue lorsqu’elles plongent; parfois, elles peuvent sauter en dehors de l’eau.»
On note également la présence d’une soixantaine de rorquals communs, la deuxième plus grosse baleine du monde, et environ cinq fois plus de baleines à bosse.
La grande question: pourquoi en si grand nombre cette année?
«La raison évidente pour laquelle les animaux viennent ici: ils viennent manger. Alors, on se pose plein de questions. Est-ce qu’il y a moins de nourriture à d’autres endroits? Pourquoi viennent-elles ici?», questionne M. Corbeil.
«Il y a plusieurs rorquals qu’on connaît, qui sont identifiés. Parfois, les baleines sont dans le secteur de Gaspé ou de Mingan, et là, on retrouve toutes ces baleines-là dans le secteur ici. Pourquoi ne sont-elles pas allées manger dans d’autres secteurs où on sait qu’il y a de la nourriture? Il faudrait continuer les recherches pour le savoir», ajoute-t-il.
Chose certaine, le spectacle est éblouissant. Dans les circonstances, Croisières AML a décidé de prolonger sa saison d’observation.
«Lorsqu’on termine notre saison d’observation avec les navires, ce n’est pas parce qu’il n’y a plus de baleines, c’est parce qu’il n’y a plus de touristes. Mais cette année, je vous dirais que c’est exceptionnel parce qu’il y a encore plus de baleines qu’habituellement à la même date», explique Lucie Charland, directrice générale adjointe de l’entreprise.
Nouveaux médecins forcés de travailler au public: potentiellement discriminatoire, reconnaît Legault
Forcer les nouveaux médecins formés au Québec à travailler au public durant quelques années serait discriminatoire, reconnaît François Legault. Son gouvernement est tout de même prêt à aller de l’avant, en imposant la clause dérogatoire.