Pénurie d’essence et de nourriture en C.-B.: une famille raconte les moments stressants qu’elle vit
Le Journal de Montréal
Une famille québécoise qui vit sur l’île de Vancouver, en Colombie-Britannique, est épargnée par les inondations, mais doit conjuguer avec les pénuries qui frappent la région en raison des problèmes d’approvisionnement.
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«Cette semaine, il n’y avait plus une goutte d’essence sur l’île», raconte Catherine Arsenault, une Québécoise qui réside à Victoria, en entrevue à LCN.
«C‘était un petit peu stressant de voir toutes les places qui étaient barricadées», ajoute-t-elle.
Des camions ont finalement pu rejoindre l’île dans les derniers jours, mais c’est au compte-goutte qu’ils arrivent, affirme Catherine Arsenault.
Outre l’essence, l’approvisionnement des épiceries aussi est difficile sur l’île de Vancouver.
Faute de produits à offrir, certaines épiceries ont même dû fermer leurs portes après avoir été totalement vidées, soutient Mme Arsenault.
«Les gens étaient très, très stressés et voulaient faire des provisions, donc ça s’est très rapidement vidé. En deux jours, il y avait plusieurs épiceries qui n’avaient plus rien», rapporte la femme.
Étant donné que l’autoroute principale était fermée, l’approvisionnement se faisait au compte-goutte, dit-elle.