Magnétique Charlotte Cardin
Le Journal de Montréal
Dans un Impérial Bell complètement sous son charme et bruyamment vendu à sa cause, Charlotte Cardin s’est servi de tout son magnétisme, mercredi soir, pour donner un triomphal coup d’envoi à une impressionnante série printanière de vingt et un concerts à guichets fermés à Québec et à Montréal.
Un an après la sortie de son premier album, Phoenix, et tout juste après l’obtention de six nominations aux prix Juno – une de plus que Justin Bieber et The Weeknd, rien de moins –, la popularité de l’artiste québécoise est à son zénith.
D’ici au 26 juin, elle aura chanté huit fois à l’Impérial Bell et 13 fois au MTelus, à Montréal, une portion de la tournée qui devait débuter en janvier, mais qui a été retardée en raison des restrictions sanitaires.
En tenant compte de la capacité des deux salles (950 à Québec, 2200 à Montréal), 36 200 spectateurs la verront durant cette séquence hors de l’ordinaire, un total qui ne tient pas compte de ses autres dates en Europe, aux États-Unis, au Canada et dans le reste de la province.
Ce n’est pas compliqué, avec tous ces billets vendus, elle aurait tout aussi bien pu s’offrir un soir au Centre Vidéotron et deux ou trois au Centre Bell.
Sensuelle
Comme on avait pu l’observer lors d’un concert en plein air, l’été dernier, à Rimouski, Charlotte Cardin a pris de l’assurance sur scène et son charisme a fait mouche dès les premières notes de Passive Agressive, en ouverture.
À maintes reprises, elle a joué la carte de la sensualité, se déhanchant langoureusement sur les rythmes mid-tempo des chansons de son album Phoenix, majoritaires au programme et toutes bien assimilées par ses admirateurs, qui ne se sont pas gênés pour les chanter avec la vedette pop.
« C’est tellement spécial, vous connaissez les paroles. Sachez que jamais on ne s’habitue à ça », leur a-t-elle humblement confié, un large sourire illuminant son visage.