
Les délibérations du jury se poursuivent pour une deuxième journée au procès de Trump
Le Journal de Montréal
Les 12 jurés qui ont entre leurs mains le sort judiciaire de Donald Trump vont poursuivre jeudi au tribunal de Manhattan leur quête d’un verdict au premier procès pénal de l’histoire d’un ancien président des États-Unis, qui aspire à le redevenir.
• À lire aussi: Verdict au procès de Trump: voici quels sont les scénarios possibles
• À lire aussi: Procès de Donald Trump: première journée de délibérations terminée
En arrivant à la cour pénale de Manhattan, qu’il lui est interdit de quitter pendant toutes les délibérations, le candidat des républicains a de nouveau dénoncé un «tribunal de pacotille» et un procès orchestré selon lui par son adversaire, le président démocrate Joe Biden.
«Je veux simplement dire que c’est un jour très triste pour l’Amérique [...] Tout est truqué», a-t-il ajouté, alors qu’il sera jugé par des citoyens de New York pourtant tirés au sort et sélectionnés par la défense et l’accusation.
Après six semaines de procès où il a été question de sexe, d’argent, et de conquête du pouvoir, ces sept hommes et cinq femmes doivent maintenant répondre à une seule question, et à l’unanimité: Donald Trump s’est-il rendu coupable de 34 falsifications de documents comptables pour dissimuler un paiement de 130 000 dollars à l’actrice de films X Stormy Daniels, destiné à lui éviter un scandale sexuel à la toute fin de sa campagne présidentielle de 2016?
Une réponse positive ferait basculer la campagne présidentielle américaine de 2024 dans un scénario inconnu.
L’ancien président des États-Unis, qui a échappé à deux procédures de destitution durant son mandat (2017-2021) et avait quitté la Maison-Blanche dans le chaos le 20 janvier 2021 sans reconnaître sa défaite contre Joe Biden, pourrait faire appel et toujours se présenter contre son rival démocrate.
Mais il aurait une casquette lourde à porter, celle d’un candidat condamné par la justice.