Elon Musk visite le site d'Auschwitz après des propos antisémites
Le Journal de Montréal
Le milliardaire américain Elon Musk a visité lundi le site de l'ex-camp nazi Auschwitz-Birkenau et devait s'exprimer sur l'antisémitisme en ligne, lors d'une conférence dans le sud de la Pologne, quelques semaines après avoir déclenché une tempête en relayant des propos relevant de la sphère complotiste et antisémite.
• À lire aussi: «Rapide» et «naturel»: un robot humanoïde d’Elon Musk parvient à plier du linge
• À lire aussi: SpaceX saisit la justice pour éviter l'audition d'ex-employés anti-Musk
M. Musk devait s'exprimer, lors d'une table ronde à 16h00 (15h00 GMT), aux côtés de l'éditorialiste américain Ben Shapiro, à l'occasion d'une conférence à Cracovie. Celle-ci se tient peu avant le 79e anniversaire de la libération d'Auschwitz-Birkenau, le 27 janvier, date de la Journée de commémoration de l'Holocauste.
Quelques heures plus tôt, M. Musk a effectué une visite privée lundi du site de l'ancien camp de la mort construit par l'Allemagne nazie en Pologne occupée entre 1940 et 1945, où un million de Juifs européens et plus de 100 000 non-Juifs ont été exterminés.
Cette conférence organisée par l'Association juive européenne (EJA) se tient après que M. Musk a répondu en novembre à un tweet affirmant que les personnes juives encourageaient la «haine contre les Blancs», par ce message: «Tu as dit l'exacte vérité», avant de s'excuser.
Le propriétaire de Tesla et SpaceX a aussi été accusé d'avoir laissé proliférer les discours haineux sur X (ex-Twitter), depuis qu'il a racheté cette plateforme pour 44 milliards de dollars en octobre 2022.
Des hauts responsables politiques européens et Elon Musk, se sont réunis à Cracovie «pour discuter et trouver des solutions à la hausse astronomique de l'antisémitisme en Europe», selon l'EJA.
Cette «tendance inquiétante» s'est intensifiée depuis le début de la guerre à Gaza, déclenchée par l'attaque d'une violence sans précédent lancée par le mouvement islamiste palestinien le 7 octobre sur le sol israélien, qui a entraîné la mort de plus de 1 140 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des chiffres officiels.