«Trash talk» et hockey: quelles insultes lancer à un agitateur talentueux comme Matthew Tkachuk en finale de la Coupe Stanley?
TVA Nouvelles
Quand Patrick Sharp et Antoine Roussel ont commencé à partager le même vestiaire chez les Stars, le premier s’est jeté dans les bras du second. Pourtant, leurs contacts précédents étaient loin d’être aussi chaleureux. Reconnu comme un excellent agitateur, Roussel avait pris l’habitude de picosser – on utilise un mot gentil, ici! – son ancien rival quand il jouait pour les Blackhawks.
«Il m’a dit: mon Dieu, je suis tellement content de jouer avec toi maintenant!» lance en riant Roussel.
C’est donc dire à quel point ce qui est communément appelé le trash talk (les insultes lancées sur la glace) peut véritablement déranger les joueurs qui les reçoivent.
Mais en séries éliminatoires? Le phénomène, bien ancré dans la culture de certains sports, dont le hockey, n’atteint pas son paroxysme au fur et à mesure que l’enjeu augmente, estiment Roussel et Maxim Lapierre, un autre joueur qui excellait en la matière.
«Tu ne veux pas être celui qui va mettre ton équipe dans le trouble», lancent les deux analystes à TVA Sports.
Lane Hutson est passé bien près de marquer ce qui aurait été l’un des plus beaux premiers buts de l’histoire de la Ligue nationale de hockey (LNH) jeudi dernier contre le Wild, mais après 20 matchs dans le circuit, son compteur reste bloqué à zéro. Le petit défenseur croit que le vent pourrait bientôt tourner.