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Sans issu: au cœur de la tempête
Le Journal de Montréal
C’est en lisant d’une traite le roman Sans issue que Damien Power a su qu’il voulait être celui qui le porterait à l’écran. « Il fallait absolument que je le fasse. Je savais exactement ce que j’allais en faire et comment j’allais m’y prendre », indique le cinéaste australien.
Rien ne va plus pour la jeune Darby. Quittant le centre de désintoxication où elle séjourne (pour la énième fois) pour rendre visite à sa mère mourante, la jeune femme se bute à une tempête monstre rendant les routes impraticables. Résignée à passer la nuit dans une halte routière, elle y trouvera tout sauf du repos, y découvrant une fillette séquestrée dans une camionnette.
Visiblement, le ravisseur est un des étrangers ayant également trouvé refuge dans cette aire isolée. Mais lequel ?
L’intrigue, jadis signée Taylor Adams, a ici été remaniée par Andrew Barrer et Gabriel Ferrari pour sa transition vers l’écran. Mais le cinéaste Damien Power se fait rassurant pour les fans de l’œuvre littéraire : elle n’a que très peu changé en cours de route, hormis quelques menus détails ici et là.
« Il y avait déjà tout dans le livre : les personnages, les rebondissements, une course contre la montre... Je tenais à ce que ceux qui ont lu le roman reconnaissent l’intrigue et ses principaux thèmes, mais je voulais aussi qu’ils aient quelques surprises, histoire de les tenir en haleine », avance Damien Power en visioconférence avec Le Journal.
Entre l’horreur et le suspense
Et il s’y connaît en la matière, ayant attiré l’attention des fans de cinéma de genre avec son premier long métrage, Killing Ground, en 2016. Bien qu’il ne revendique pas lui-même l’étiquette d’horreur pour ce film – il préfère celle du thriller de survie –, Damien Power ne la rejette pas entièrement, vu l’emprunt de ses codes. Et il sait également que Sans issue pourrait subir le même traitement, vu son approche similaire.
« Je comprends totalement que les gens y voient de l’horreur. Peu importe que ce soit l’horreur ou le suspense, je crois que l’important reste le même, soit d’aborder ces récits de manière réaliste. Si le spectateur en vient à se demander ce qu’il ferait dans ces situations, comment il réagirait, par exemple, en voyant une fillette séquestrée dans une camionnette au beau milieu de nulle part, il devient beaucoup plus investi dans le récit. C’est exactement ce que j’aime vivre quand je regarde un film », avance-t-il.
Huis clos hivernal